Maison VitalitéLes bienfaitsQuels sont les dangers du curcuma ?

Quels sont les dangers du curcuma ?

La vérité sur les effets indésirables des compléments alimentaires contenant du curcuma

Par Arnaud Sion
13 minutes lire

Quels sont les dangers du curcuma ? La vérité sur les effets indésirables des compléments alimentaires contenant du curcuma.

Le curcuma est sur toutes les lèvres. Cette épice dorée, star de la médecine ayurvédique et de nos cuisines, est vantée pour ses mille et une vertus. Mais au-delà de sa réputation, quels sont les dangers réels ? La consommation de compléments alimentaires à base de cette épice n’est pas sans risque. De plus en plus d’alertes signalent des effets indésirables graves liés à la consommation de ces produits. Il est crucial de se demander quels sont les effets secondaires avant de commencer une cure.

Si vous envisagez de consommer du curcuma sous forme de curcuma en complément, cet article est crucial. Nous allons analyser en détail les dangers du curcuma, les effets secondaires, et les risques spécifiques des compléments alimentaires contenant cette racine, pour que vous puissiez faire un choix éclairé sur la consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma. Il est temps de regarder au-delà des promesses marketing et de comprendre les risques.

Achetez du curcuma en poudre au Comptoir de Toamasina et profitez de 10% de réduction sur la première commande avec le code Brésil.

 

Le curcuma : simple épice ou complément alimentaire à risque ?

 

Il est fondamental de comprendre la différence majeure entre l’épice que vous saupoudrez sur vos plats et le complément alimentaire que vous achetez en gélule. Le curcuma est une plante (Curcuma longa) dont on utilise le rhizome (la tige souterraine). La poudre de rhizome de curcuma, utilisée en cuisine, contient une faible concentration de principes actifs : environ 3% à 5% de curcuminoïdes. L’usage de cette poudre de curcuma (deuxième mention) est considéré comme sûr et fait partie d’une alimentation équilibrée.

À l’inverse, les compléments alimentaires à base de curcuma sont des extraits hautement purifiés. Ils peuvent contenir jusqu’à 95% de curcuminoïdes. Une seule gélule peut ainsi contenir une dose massive de curcuma ou de la curcumine. On ne parle plus d’un aliment, mais d’un agent quasi-pharmaceutique. Le rhizome de curcuma contient naturellement ces composés, mais c’est leur concentration artificielle dans les gélules de curcuma (deuxième mention) qui pose problème.

 

Quels sont les bienfaits du curcuma… et pourquoi sont-ils remis en question ?

 

On prête au curcuma de nombreuses vertus, en grande partie grâce à son action anti-inflammatoire présumée. C’est la principale raison pour laquelle les gens recherchent les bienfaits du curcuma pour soulager des douleurs dans les articulations ou des troubles digestifs. Cette popularité a fait exploser le marché des compléments alimentaires contenant du curcuma.

Cependant, l’efficacité du curcuma pour ces affections est fortement débattue et souvent mal étayée par des études cliniques robustes. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a examiné les preuves et sa conclusion est sans appel. Les allégations santé des compléments alimentaires vantant les mérites du curcuma pour la santé des articulations, par exemple, ont été jugées non fondées.

Les études sur les bienfaits réels sont souvent contradictoires. Par exemple, l’utilisation du curcuma dans la prévention de certaines maladies chroniques reste au stade de la recherche préliminaire et ne justifie pas la prise de compléments à haute dose. Par conséquent, les allégations santé des compléments alimentaires contenant du curcuma sont désormais interdites pour les compléments au sein de l’Union Européenne. Le fait que ces promesses soient interdites pour les compléments alimentaires devrait inciter les consommateurs à la plus grande prudence et à évaluer l’efficacité du curcuma avec un regard critique.

 

Quels sont les effets indésirables du curcuma les plus courants ?

 

Même en l’absence de pathologie grave, la prise de compléments de curcuma peut entraîner des désagréments. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont d’ordre gastro-intestinal. Le curcuma, surtout à haute dose, peut être irritant pour la muqueuse de l’estomac.

Les effets indésirables du curcuma typiques incluent des nausées, des brûlures d’estomac, des reflux acides, des ballonnements, des douleurs abdominales et des diarrhées. Un des effets indésirables notables sont une sécheresse de la bouche.

Il est important de noter que les effets secondaires du curcuma (deuxième mention) sont souvent dose-dépendants. Ces effets indésirables du curcuma (deuxième mention) sont généralement bénins et réversibles à l’arrêt de la consommation. Cependant, ils signalent que le produit n’est pas anodin et qu’il agit de manière puissante sur l’organisme. Un des effets curcuma sont une sécheresse  (deuxième mention) buccale, bien que moins fréquent, est parfois rapporté.

 

Le danger de la biodisponibilité : quand « plus efficace » rime avec « plus toxique »

 

Naturellement, la curcumine est très mal absorbée par l’organisme. C’est un mécanisme de protection naturel : notre corps limite son passage dans le sang. Ironiquement, le curcuma ne marche pas très bien sous sa forme naturelle, ce qui limite son efficacité thérapeutique potentielle, mais aussi sa toxicité.

Pour contourner cela, l’industrie a développé des compléments alimentaires contenant des formulations « optimisées » (liposomales, micellaires, ou avec ajout de pipérine du poivre noir). Ces extraits de curcuma « à haute biodisponibilité » forcent l’absorption, multipliant parfois par 20 ou 30 la quantité de curcumine qui atteint le foie.

Le paradoxe est que ces produits, vendus comme plus efficaces, sont aussi les plus dangereux. En contournant nos barrières naturelles, ils exposent le foie à des concentrations massives pour lesquelles il n’est pas conçu, augmentant drastiquement le risque de toxicité. Les effets de la curcumine (deuxième mention) sont ainsi décuplés, pour le meilleur comme pour le pire. Le curcuma sous forme « optimisée », via ces extraits de curcuma (deuxième mention), est donc à regarder avec une méfiance accrue.

 

Le risque hépatique : le principal danger des compléments de curcuma ?

 

L’alerte la plus sérieuse concernant les dangers du curcuma est le risque d’hépatotoxicité (toxicité pour le foie). Plusieurs vagues de signalements d’hépatites aiguës, parfois graves, ont été rapportées en Europe (notamment en Italie et en France) chez des personnes consommant des compléments de curcuma.

L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) en France a enquêté sur ces cas. L’autorité nationale de sécurité sanitaire a conclu à un lien de causalité « vraisemblable » ou « très vraisemblable » pour de nombreux cas. L’agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) a souligné que ces hépatites survenaient chez des personnes n’ayant aucun antécédent hépatique.

Le plus inquiétant est que ces cas de toxicité hépatique sont parfois survenus à des doses respectant les doses recommandées sur l’étiquette. Des cas ont été rapportés avec des doses quotidiennes de curcumine proches de 180 mg de curcuma, ce qui correspond à la dose journalière admissible (DJA) fixée par l’EFSA. Cela suggère une sensibilité individuelle imprévisible et souligne les risques potentiels (deuxième mention) accrus avec les formules à haute biodisponibilité.

 

Curcuma et reins : un risque méconnu de calculs rénaux

 

Le foie n’est pas le seul organe à risque. Un danger souvent négligé est le risque de calculs rénaux. Le curcuma contient des niveaux extrêmement élevés d’oxalates, des composés naturels qui peuvent se lier au calcium dans les urines et former des cristaux.

Pour la plupart des gens, la consommation d’oxalates via l’épice culinaire est sans conséquence. Mais la consommation de curcuma sous forme de compléments concentrés peut apporter une dose massive d’oxalates. Chez les individus prédisposés à former des calculs rénaux (lithiases rénales), cela augmente considérablement le risque de crise.

Le curcuma est également (en plus d’être potentiellement toxique pour le foie) un facteur de risque pour les reins chez les populations sensibles. Des cas de néphropathie à l’oxalate (une forme d’insuffisance rénale) ont été documentés suite à la prise de fortes doses de curcuma. Le risque de développer les calculs rénaux (troisième mention) est donc un facteur à ne pas ignorer. Le curcuma peut être (deuxième mention) un déclencheur direct chez les personnes à risque.

 

Les contre-indications du curcuma : qui ne doit absolument pas en prendre ?

 

La prise de compléments alimentaires contenant du curcuma n’est pas pour tout le monde. Il existe des contre-indications du curcuma formelles où le risque surpasse largement les bénéfices potentiels. La règle est claire : le curcuma est contre-indiqué chez les personnes (deuxième mention) présentant certaines pathologies.

La contre-indication la plus absolue concerne les personnes souffrant d’une obstruction des voies biliaires (calculs biliaires). Le curcuma stimule fortement la production de bile, ce qui peut provoquer une crise extrêmement douloureuse ou une complication grave. Par conséquent, le curcuma est déconseillé dans cette situation.

De même, l’usage du curcuma pour soulager les digestions difficiles avec hyperacidité est un paradoxe. Bien qu’il soit parfois proposé pour la digestion, il peut aussi irriter la muqueuse gastrique et est donc contre-indiqué chez les personnes souffrant (deuxième mention) d’un ulcère de l’estomac ou du duodénum. En résumé, le curcuma est contre-indiqué chez les (deuxième mention) patients ayant des troubles biliaires ou gastriques actifs.

 

Le curcuma pendant la grossesse est-il vraiment déconseillé ?

 

Oui, la prise de curcuma en complément alimentaire est fortement déconseillée pendant la grossesse et l’allaitement. Si l’épice culinaire ne pose aucun problème, les hautes doses contenues dans les compléments sont à proscrire.

Le curcuma pendant la grossesse (deuxième mention) est déconseillé par la plupart des agences sanitaires, dont l’Agence Européenne des Médicaments (EMA). Il existe un risque théorique que le curcuma, à forte dose, stimule les contractions utérines.

Faute de données de sécurité suffisantes pour le fœtus et le nourrisson, le principe de précaution s’applique. Il ne faut prendre du curcuma ni pendant la grossesse, curcuma pas pendant la grossesse (deuxième mention) n’est pas une précaution excessive, c’est une mesure de sécurité.

 

Quels sont les effets indésirables liés au curcuma sur d’autres systèmes ?

 

Le curcuma est utilisé traditionnellement depuis des millénaires pour une vaste gamme de maux, ce qui prouve son action biologique étendue. Par exemple, le curcuma est proposé pour favoriser une bonne circulation sanguine ou pour aider à gérer les problèmes de peau. Il est aussi parfois mentionné pour les troubles urinaires et les problèmes (deuxième mention) associés.

Il est aussi réputé pour soulager les règles douloureuses. Cependant, cette même action qui peut être bénéfique montre qu’il interagit avec les systèmes hormonaux et de coagulation. Le fait qu’il puisse aider à contre les règles douloureuses et stimuler  (deuxième mention) le flux menstruel confirme son action puissante.

Ces actions systémiques expliquent les divers effets indésirables liés au curcuma (deuxième mention) qui peuvent survenir. Une personne prenant du curcuma pour ses articulations pourrait, par exemple, voir ses règles devenir plus abondantes ou ressentir des vertiges, des effets liés au curcuma qu’elle n’avait pas anticipés.

 

Interactions médicamenteuses : le vrai danger caché des compléments alimentaires contenant du curcuma

 

C’est sans doute le risque le plus grave et le plus méconnu. Il concerne toutes les personnes sous traitement médical. Le curcuma, et plus précisément la curcumine, est un puissant inhibiteur de certaines enzymes clés du foie (les cytochromes P450). Ces enzymes sont les « stations d’épuration » de notre corps, responsables de dégrader et d’éliminer la majorité des médicaments.

Si ces enzymes sont inhibées, le curcuma peut interagir (deuxième mention) avec le traitement : le médicament n’est plus éliminé correctement, sa concentration dans le sang augmente et peut atteindre des niveaux toxiques. Le risque d’interactions avec les médicaments (deuxième mention) est si élevé que toute personne prenant un traitement doit être prudente.

Le curcuma interagit ainsi qu’avec les antidépresseurs, les statines, les antihypertenseurs, et de nombreux autres traitements. L’interaction la plus dangereuse est l’association du curcuma avec les médicaments anticoagulants (fluidifiants du sang) comme la Warfarine. Le curcuma faisant lui-même partie des plantes aux propriétés anticoagulantes (deuxième mention), leur association peut décupler l’effet et provoquer de graves hémorragies.

 

Que disent les autorités sanitaires sur la consommation de curcuma ?

 

Face à ces risques, les autorités sanitaires mondiales sont de plus en plus prudentes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a examiné l’usage du curcuma. L’organisation mondiale de la santé reconnaît un « usage traditionnel » pour les troubles digestifs légers, mais souligne les contre-indications.

Il est crucial de comprendre que ce n’est pas parce qu’un produit est « naturel » qu’il est sans danger. Toutes les plantes ont des principes actifs, et c’est cette activité qui crée à la fois les bénéfices et les risques. Le fait que le curcuma est une épice (deuxième mention) familière ne doit pas faire oublier sa puissance pharmacologique à haute dose.

Le problème est que le curcuma n’est plus consommé dans les mêmes conditions qu’autrefois. La consommation de curcuma (deuxième mention) sous forme d’extraits concentrés est un phénomène moderne qui expose l’organisme à des doses pharmacologiques, et non plus alimentaires.

 

Comment consommer les compléments alimentaires contenant du curcuma en sécurité ?

 

Si, malgré ces risques, vous souhaitez prendre un complément alimentaire contenant du curcuma, la prudence est de mise. Le curcuma est l’ingrédient principal de nombreux produits, souvent mélangé à d’autres plantes. La règle d’or avant de prendre du curcuma (deuxième mention) est d’en parler à un professionnel.

Avant de consommer du curcuma (deuxième mention) en gélules, demandez l’avis de votre médecin ou pharmacien. C’est le seul moyen d’évaluer l’efficacité du curcuma pour votre cas, tout en prévenant les risques. Pour consommer le curcuma (deuxième mention) sans danger, préférez l’épice culinaire.

Si vous optez pour un complément, évitez les formules à « haute biodisponibilité ». Ne dépassez jamais les doses recommandées et évitez les cures prolongées. Si vous prenez un quelconque médicament, ne commencez jamais à prendre du curcuma en complément alimentaire sans l’avis formel de votre médecin. Les compléments alimentaires contenant cette plante ne sont pas des bonbons. La consommation de compléments alimentaires contenant du curcuma doit être une décision médicale éclairée.

 

Ce qu’il faut retenir

 

Loin d’être une panacée inoffensive, le curcuma en complément est un produit actif puissant, dont la consommation comporte des risques réels et graves.

  • L’épice n’est pas le complément : La poudre de curcuma en cuisine est sûre ; les gélules de curcuma concentrées en curcuminoïdes (deuxième mention) présentent les risques.
  • Risque pour le foie : Des cas d’hépatites graves ont été documentés en Europe, même à des doses jugées « sûres ».
  • Contre-indications strictes : Le curcuma est déconseillé formellement en cas de calculs biliaires, d’ulcère de l’estomac ou de maladie du foie. Le produit est contre-indiqué chez les personnes souffrant de ces maux.
  • Risque de calculs rénaux : Le curcuma est très riche en oxalates et peut provoquer des calculs rénaux chez les personnes à risque.
  • Grossesse : La prise de curcuma pendant la grossesse (compléments) est fortement déconseillée.
  • Danger d’interactions : C’est le danger le plus grave. Le curcuma peut interagir avec de nombreux médicaments. Ne jamais associer le curcuma avec des médicaments anticoagulants sans avis médical.
  • Consultez votre médecin : Avant de prendre du curcuma, parlez-en impérativement à votre médecin ou pharmacien si vous prenez le moindre traitement. C’est la seule façon de connaître les effets secondaires potentiels dans votre cas.

Vous aimerez peut-être aussi

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00