La moitié des brésiliens resterons dans la classe D et E jusqu’en 2024
La moitié des brésiliens resterons dans la classe D et E selon une dernière étude qui a été mené par un consultant économique au Brésil. Ici, nous voyons qu’il n’a aucune reprise économique au Brésil.
Actuellement, on voit que la A et B sont favorisées par la reprise économique. Mais attention c’est très relatif. Car le revenu de la rente augmente fortement avec notamment un taux directeur de la banque centrale à plus de 12%. Donc pour une personne qui va avoir 1 millions en compte sa rente après impôt sera de 100 000 reais. Soit plus de 8 salaires minimum.
Il faut savoir que plus de 50% de la population resterons des les classes basses et avec l’augmentation du prix du diesel, l’inflation sur les produits alimentaires, c’est une chose très difficile pour les familles de ses classes .
Il faut savoir que le revenu de ses familles n’est que de 2900 reais par mois. Pour faire une idée, un plein d’une voiture essence est de 210 reais pour 35 litres et qu’une voiture type 208 est à plus de 80 000 reais.
Une projection sombre pour toutes les classes sociales au final
Quand nous parlons que la moitié des brésiliens resterons dans la classe D et E, il faut savoir que la classe A a eu une baisse en nombre et que l’inflation les touches aussi.
Aujourd’hui, il y a 2.8% de brésiliens qui font parti de la classe A. Avec un salaire par famille supérieur à 22 000 reais par mois. Mais, ici, il faut voir que beaucoup d’entrepreneurs sont partis dans la classe B depuis le covid. Ensuite, depuis que je suis arrivé au Brésil en 2015, j’ai eu un cours lors de mon arrivée au Brésil sur l’éducation financière. Je n’avais aucune idée sur les types d’entreprise et j’ai fait une formation gratuite au SEBRAE sur les types d’entreprise et j’ai appris des choses sur la vie financière des brésiliens. Je vous parlerai du prix des crédits prochainement.
Une mobilité sociale au point mort avec un ascenseur qui descend
La mobilité social au Brésil est considérablement réduit depuis 4 ans. Il est de plus en plus difficile de franchir les strates de la sociétés et surtout acheter. Le prix des appartements a subit une forte inflation. Avec parfois des augmentations à plus de 20% avec un coût des crédits à 10%.
On estime que le revenu de la population la plus pauvre ne commencera à revenir aux niveaux de 2014 (47%) qu’après 2024.
Les données sont basées sur l’enquête sur les classes de revenu et de consommation au Brésil (2022 à 2032).
Ensuite les aides au Brésil ne sont pas suffisantes pour les classes D et E.
Voici les salaires selon les catégories sociales :
- Catégorie A : 2,8 % (revenu mensuel du ménage supérieur à 22 000 R$)
- Classe B: 13,2% (revenu mensuel du ménage entre R$ 7,1 mille et R$ 21 mille)
- Classe C : 33,3 % (revenu mensuel du ménage compris entre 2,9 milliers de reais et 7,1 milliers de dollars)
- Classes D/E: 50,7% (revenu mensuel du ménage jusqu’à R$ 2,9 mille)
La moitié des brésiliens resterons dans la classe D et E jusqu’en 2024
Les projets du Comptoir de Toamasina au Brésil
Depuis notre arrivée au Brésil, nous avons souhaité travailler avec des communautés et des projets de reforestation.
L’açai du Comptoir de Toamasina provient d’une plantation éco-responsable en Amazonie. Ici, les salariés ne montent plus à la force des bras pour récolter l’açai sur le palmier pinot mais avec des chariots élévateurs, un salaire garantit chaque mois et une assurance santé. Ensuite la plantation dispose de sa propre école en son sein. Notre açai est plus chère que la concurrence, mais nous avons une traçabilité.
Notre fève tonka provient directement de la réserve Kayapos au Brésil. Nous travaillons en direct avec la communauté indigène.
