Aliments ultra-transformés la science alerte sur les dangers pour la santé. De nouvelles études viennent consolider le corpus scientifique dénonçant les effets néfastes d’une consommation excessive de produits industriels sur l’organisme.
Désemballer moins, éplucher davantage. Cette maxime, chère aux professionnels de santé, résume un principe fondamental de la nutrition : privilégier les aliments bruts et naturels est essentiel pour préserver sa santé, au détriment des produits industriels ultra-transformés qui envahissent les rayons.
Au sommaire :
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Les risques sanitaires confirmés par la science
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Les mécanismes d’action dans l’organisme
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Quelles alternatives pour le consommateur ?
Mais que recouvre exactement le terme « ultra-transformé » ? Cette classification, désigne des produits conçus à partir d’ingrédients bon marché (farines raffinées, sucres, huiles hydrogénées) et d’une multitude d’additifs (colorants, émulsifiants, exhausteurs de goût). Leur objectif : imiter la texture et le goût d’aliments naturels, tout en optimisant leur durée de conservation et leur potentiel addictif.
Il s’agit de formulations industrielles à haute teneur en sucres libres, graisses saturées, substances synthétiques et conservateurs.
Leur hyper-palatabilité rend leur consommation excessive aisée. Biscuits, sodas, charcuteries, plats préparés ou snacks salés… leur diversité et leur accessibilité en font des produits de consommation courante, même à faible dose, leurs effets peuvent être délétères. « C’est pourquoi nous recommandons de les éviter autant que possible.
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Les risques sanitaires confirmés par la science
La littérature scientifique établit des liens robustes entre une forte consommation de ces produits et l’émergence de multiples pathologies : cancers (notamment gastro-intestinaux et du sein), obésité, diabète de type 2, hypertension artérielle, déclin cognitif ou syndrome métabolique.
Deux études récentes, parues dans le BMJ – une revue de référence en santé publique –, sont venues renforcer ces conclusions.
La première, menée sur une cohorte de plus de 24 000 adultes italiens, a démontré que les plus grands consommateurs d’aliments ultra-transformés présentaient un risque accru de mortalité précoce, particulièrement par maladies cardiovasculaires.
La seconde, conduite sur plus de 200 000 professionnels de santé américains suivis pendant quatre ans et impliquant des chercheurs brésiliens, a révélé que les hommes consommant le plus de ces produits voyaient leur risque de développer un cancer colorectal augmenter de 29 % par rapport à ceux qui en consommaient le moins.
Dans un éditorial accompagnant ces publications, Carlos Monteiro et Geoffrey Cannon alertent : les simples « reformulations » proposées par l’industrie – comme le remplacement de certains additifs – sont insuffisantes pour atténuer le problème. Ils appellent à la mise en place de politiques publiques vigoureuses, incluant des guides alimentaires nationaux, pour promouvoir une alimentation à base de produits naturels et de plats faits maison.
Les mécanismes d’action dans l’organisme
Comment ces aliments nuisent-ils à notre santé ? Leur composition même est en cause. Les concentrations excessives en sucres, sel et graisses saturées dépassent les capacités de métabolisation de l’organisme, favorisant ainsi la prise de poids, l’hypertension et, in fine, les accidents cardiovasculaires (infarctus, AVC).
Certains additifs, comme les nitrites dans la charcuterie ou certains émulsifiants, sont également suspectés de jouer un rôle dans la genèse de cancers colorectaux en provoquant une inflammation chronique de la paroi intestinale, pouvant conduire à une prolifération cellulaire anarchique.
Ces aliments altèrent également l’équilibre du microbiote intestinal. Leur pauvreté en fibres nourrit les bactéries pathogènes au détriment des bonnes souches.
Leur goût intensément savoureux, conçu en laboratoire, active par ailleurs le circuit de la récompense dans le cerveau. Ce phénomène neurobiologique encourage la surconsommation et instaure une dépendance comportementale, incitant à manger pour se réconforter, bien au-delà des besoins énergétiques.
Quelles alternatives pour le consommateur ?
La solution réside dans l’application du principe de base : « désemballer moins, éplucher davantage ». Il s’agit de réintégrer progressivement dans son alimentation les fruits et légumes frais, les légumineuses, les céréales complètes, les protéines maigres et les œufs.
La démarche ne doit pas être perçue comme une privation. « Il est tout à fait possible de construire une alimentation équilibrée et riche en nutriments en intégrant aussi des aliments peu transformés, sans viser une perfection impossible », tempère la nutritionniste.
Enfin, (re)devenir acteur de son assiette en préparant ses repas à domicile, avec des épices et des aromates, permet de contrôler sa consommation de sel et d’échapper à la facilité du plat préparé ou de la livraison lorsque la faim se fait sentir.