Le curcuma : bienfaits, risques et précautions d’emploi, vous allez tout savoir avant de consommer du curcuma. N’oubliez pas, Le Comptoir de Toamasina est le spécialiste français dans l’achat de curcuma de Madagascar de qualité premium. Profitez de 10% de réduction sur la première commande avec le code Brésil.
Le curcuma est une épice jaune-orangé très prisée, non seulement pour sa saveur caractéristique, mais aussi pour ses nombreux bienfaits supposés sur la santé. Souvent qualifié d’« alicament » (un aliment qui soigne), il est largement consommé sous forme de complément alimentaire pour ses vertus, notamment anti-inflammatoires et antioxydantes. Mais attention, il faut toujours mélanger le curcuma avec le poivre noir pour avoir l’ensemble de ses vertus.
Cependant, comme toute substance active, sa consommation n’est pas dénuée de risques. Une utilisation inappropriée, un surdosage ou certaines conditions médicales peuvent entraîner des effets indésirables. Il est donc crucial de comprendre les dangers potentiels du curcuma, ses contre-indications et les précautions à prendre pour une consommation sécurisée.
Définition et composition du curcuma
Aussi connu sous le nom de « Safran des îles » ou « Safran de l’Océan Indien » , le curcuma est une plante herbacée vivace originaire d’Asie du Sud-Est, appartenant à la même famille que le gingembre (les Zingibéracées). La partie utilisée, tant en cuisine qu’en médecine traditionnelle, est sa tige souterraine, appelée rhizome. Au Brésil c’est dans l’état de Goiás que vous allez avoir les plus belles plantations.
Ce rhizome, qui peut être utilisé frais ou séché puis réduit en poudre, doit sa couleur intense et ses propriétés à des molécules spécifiques : les curcuminoïdes. La curcumine est la plus connue et la plus étudiée de ces molécules. C’est elle qui confère au curcuma la majorité de ses puissants effets antioxydants et anti-inflammatoires.
Outre les curcuminoïdes, le rhizome de curcuma est également une source de vitamines (notamment C, E, K et plusieurs du groupe B) et de minéraux (comme le fer, le manganèse, le potassium et le magnésium).
Le curcuma présente-t-il des dangers ?
Consommé dans le cadre d’un usage alimentaire normal, le curcuma est considéré comme sûr. Les risques apparaissent principalement lors d’une consommation sous forme de compléments alimentaires, à des doses élevées ou concentrées.
Effets secondaires d’un surdosage
Lorsqu’il est ingéré en quantité excessive, le curcuma peut provoquer divers désagréments, principalement d’ordre digestif :
- Brûlures d’estomac et reflux
- Flatulences
- Selles jaunes
- Bouche sèche
- Nausées, voire vomissements et diarrhées
Dans certains cas, des maux de tête ou des éruptions cutanées ont également été rapportés.
Le cas de la pipérine et de la biodisponibilité
La curcumine seule est très mal absorbée par l’organisme (on parle de faible biodisponibilité). Pour augmenter son assimilation, les compléments alimentaires l’associent souvent à de la pipérine, un extrait du poivre noir.
Bien que cette association améliore l’absorption, elle peut aussi s’avérer très irritante pour les voies digestives. Sur le long terme, elle pourrait favoriser une augmentation de la perméabilité intestinale.
Contre-indications strictes et mises en garde
La consommation de curcuma sous forme de complément alimentaire est fortement déconseillée dans plusieurs situations spécifiques.
Pathologies des voies biliaires et hépatiques
Le curcuma possède une action cholérétique, c’est-à-dire qu’il stimule la sécrétion de bile par le foie et sa libération par la vésicule biliaire.
- Le paradoxe du foie : Bien que cette propriété soit bénéfique pour la digestion chez une personne saine (on dit qu’il est hépatoprotecteur), elle devient dangereuse en cas de pathologie existante.
- La contre-indication : En cas de calculs biliaires, d’obstruction des voies biliaires ou de toute autre maladie du foie ou de la vésicule, la prise de curcuma est proscrite. La stimulation de la vésicule pourrait aggraver la situation.
Problèmes gastriques
En raison de son potentiel irritant à haute dose, le curcuma est également contre-indiqué en cas d’ulcère de l’estomac ou du duodénum.
Allergie
Bien que rare, une allergie au curcuma est possible et constitue une contre-indication évidente.
Interactions médicamenteuses à surveiller
Le curcuma peut interagir avec plusieurs classes de médicaments, augmentant ou modifiant leurs effets.
- Traitements anticoagulants : Le curcuma possède des propriétés fluidifiantes pour le sang. Son association avec des médicaments anticoagulants (fluidifiants sanguins) peut augmenter le risque d’hémorragie. La prudence est également de mise si vous consommez d’autres plantes ayant des effets similaires (Gingembre, Ginkgo biloba, Ginseng, Saule blanc).
- Médicaments anti-inflammatoires : Le curcuma étant lui-même un puissant anti-inflammatoire, ses effets peuvent s’ajouter à ceux des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), augmentant potentiellement les risques d’effets secondaires, notamment digestifs.
- Traitements anticancéreux et immunosuppresseurs : Une vigilance extrême est requise. Il est recommandé de ne pas consommer de curcuma (surtout en complément) avant, pendant et après les jours de traitement par chimiothérapie, radiothérapie ou lors de la prise de médicaments immunosuppresseurs, sauf avis médical contraire.
Consommer le curcuma : une question de dosage
Le danger principal du curcuma réside dans le surdosage, en particulier avec les compléments alimentaires modernes.
Recommandations des autorités
Les agences sanitaires ont défini des doses journalières admissibles (DJA) pour la curcumine (le principe actif) et non pour la poudre de curcuma entière.
- L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) fixe la DJA à 180 mg de curcumine par jour pour un adulte de 60 kg.
- L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire française) recommande de ne pas dépasser 153 mg par jour pour un adulte de 60 kg.
Il est important de noter que ces dosages concernent un usage alimentaire ou un complément standard. Des dosages thérapeutiques plus élevés peuvent être utilisés, mais ils dépendent de la forme du produit.
Posologie selon la forme
- En poudre (épice) : La consommation alimentaire se situe généralement entre 1,5 et 3 grammes de poudre de rhizome par jour (environ ½ à 1 cuillère à café), à intégrer dans les plats, jus ou smoothies.
- En infusion : 1 à 2 grammes de poudre séchée infusée dans de l’eau frémissante, une à deux fois par jour.
- En gélules de poudre classique : La posologie peut aller de 1 à 3 grammes de poudre par jour, selon la concentration de la gélule.
- En gélules de curcumine « optimisée » : C’est là que le risque de surdosage est le plus élevé. Pour pallier la faible biodisponibilité de la curcumine, les fabricants utilisent des techniques d’encapsulation, d’association avec des phytosomes ou des micelles. Ces formes sont extrêmement mieux absorbées. Le risque est de consommer ces gélules optimisées en pensant qu’il s’agit de simple poudre. Une dose de 300 mg d’une formule optimisée peut équivaloir à une dose massive de curcumine standard.
Il est impératif de toujours se fier à la posologie indiquée par le fabricant pour les compléments alimentaires.
Avis des autorités sanitaires sur le curcuma
Différentes organisations mondiales et européennes ont reconnu certains usages du curcuma :
- L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Reconnaît comme « cliniquement justifié » l’usage du curcuma pour les digestions difficiles (hyperacidité, flatulences). Elle reconnaît aussi son usage « traditionnel » pour les ulcères, l’arthrite, les règles douloureuses ou encore les problèmes de peau.
- L’EMA (Agence Européenne du Médicament) : Considère comme « traditionnel » l’usage du curcuma pour soulager les digestions difficiles, mais recommande de ne pas dépasser deux semaines de traitement.
- La Commission E (Allemagne) et l’ESCOP (Coordination scientifique européenne en phytothérapie) : Reconnaissent son usage dans le traitement des troubles digestifs légers et des problèmes biliaires mineurs (toujours en l’absence de pathologie).
- L’EFSA (sur les allégations) : En 2018, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a statué que les compléments alimentaires à base de curcumine ne peuvent pas prétendre contribuer au fonctionnement normal des articulations. Cette allégation est désormais interdite.
