Les médicaments pour maigrir fonctionnent-ils vraiment ? La prise de poids est un problème de plus en plus fréquent, et tout le monde ne parvient pas facilement à perdre des kilos en adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant régulièrement une activité physique. Selon la dernière enquête nationale de santé, plus de la moitié des français sont en surpoids, et près de 20 % sont considérés comme obèses. La situation reste préoccupante, d’autant que de nombreuses tentatives de perte de poids échouent.
C’est dans ce contexte que l’utilisation de médicaments pour maigrir suscite débats et interrogations : sont-ils efficaces ? Pour qui ? Et quand doivent-ils être utilisés ?
Médicaments disponibles pour traiter le surpoids
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Sibutramine : initialement un antidépresseur, elle agit sur le système nerveux central. Son usage est strictement encadré en raison de possibles risques cardiaques.
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Orlistat : réduit l’absorption des graisses alimentaires, qui sont éliminées dans les selles. Son effet sur la perte de poids est modéré.
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Liraglutide : mime l’action de l’hormone GLP-1, produite par l’intestin, pour augmenter la sensation de satiété.
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Lorcaserine : agit sur le neurotransmetteur sérotonine, aidant à ressentir la satiété plus rapidement et donc à consommer moins de calories.
Quand les médicaments peuvent-ils aider à maigrir ?
Les médicaments ne doivent être envisagés qu’en dernier recours. La priorité reste l’adoption d’habitudes alimentaires saines et la pratique régulière d’exercices physiques.
- Si après une phase initiale de changements alimentaires et physiques les résultats restent insuffisants et que le patient est toujours considéré obèse selon l’Organisation mondiale de la santé, les médicaments peuvent constituer une option, mais uniquement sous suivi médical strict et avec des examens réguliers.
- Le rôle du nutritionniste est crucial pour organiser les repas, fixer des limites et rééduquer le patient afin d’atteindre ses objectifs sans nuire à sa santé. »
En pratique, les médicaments sont recommandés principalement pour deux groupes :
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Les personnes avec un IMC ≥ 30 ;
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Les personnes avec un IMC ≥ 25 et une maladie liée à l’obésité (diabète de type 2, dyslipidémie…).
Les différentes actions des médicaments
Les médicaments pour la perte de poids se répartissent généralement en deux catégories :
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Les coupe-faim : ils agissent sur le système nerveux et hormonal pour réduire la sensation de faim. Le patient consomme moins de calories, créant ainsi un déficit calorique qui entraîne la perte de poids.
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Les inhibiteurs de l’absorption des graisses : ils empêchent l’organisme d’absorber une partie des graisses consommées, limitant ainsi l’apport calorique provenant des lipides.
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Pour les coupe-faim, il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée afin d’optimiser l’effet du traitement. Continuer à consommer des aliments riches en graisses peut réduire son efficacité.
Effets secondaires possibles
Les effets secondaires varient selon le type de médicament :
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Coupe-faim : irritabilité, dépression, tachycardie, augmentation de la tension artérielle.
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Inhibiteurs de l’absorption des graisses : diarrhée, troubles digestifs, douleurs abdominales.
Les médicaments pour maigrir créent-ils une dépendance ?
Non, il s’agit d’un mythe. La prise prolongée peut être nécessaire car l’obésité est une maladie chronique. Lorsque le traitement s’arrête, la maladie peut se manifester à nouveau, donnant l’impression d’une « dépendance ».