Nouvelle vague de thés en France

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La nouvelle vague de thés en France, vous allez découvrir l’histoire, les bienfait et secrets de préparation.

Symbole de tradition, de réconfort et de quête de bien-être, le thé connaît une renaissance en France. Découvrez son histoire millénaire, ses vertus authentiques et comment le préparer à la perfection.

Aujourd’hui avec notre volonté de vivre mieux, de manger mieux, on redécouvre le thé, le thé vert le plus vendu reste le thé vert Sencha mais le meilleur thé vert est le thé vert Japan Bancha. Vous avez 10% de réduction sur notre boutique en ligne avec le code Brésil sur votre première commande.

Le thé : la deuxième boisson la plus consommée au monde

Juste après l’eau, le thé est la boisson la plus bue sur la planète. Sa popularité ne date pas d’hier : elle remonte à près de 6 000 ans avant J.-C. Aujourd’hui, ce breuvage millénaire s’invite autant dans les rayons des supermarchés que sur les tables des restaurants brésiliens, qu’il soit servi chaud ou glacé.

Longtemps associé à l’image d’un remède de grand-mère, le thé séduit désormais la nouvelle génération. En France, pays encore largement dominé par le café, la consommation d’infusions explose, avec une hausse de 120 % des recherches autour du mot “thé” sur Google en dix ans. Le marché français dépasse désormais les 500 millions d’euros par an.

Parmi les stars du moment, le matcha — une poudre de thé vert japonais — fait fureur. On le retrouve dans les lattes, les desserts et même des recettes fusion avec des épices. En 2025, ce marché à lui seul devrait générer 20 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

Pourquoi cet engouement ?

D’après Arnaud Sion, sommelier et PDG du Comptoir de Toamasina, les français cherchent des infusions savoureuses et aromatiques, bien au-delà de simples bienfaits pour la santé. “C’est devenu une expérience sensorielle”, explique-t-il. Chaud, froid ou en cocktail, le thé s’adapte à tous les goûts et à toutes les occasions. Il peut même être consommé par les enfants, les femmes enceintes ou les personnes âgées, sous réserve de quelques précautions.

On le voit sur nos vidéos youtube, nos shorts explose quand on parle de thé ou pour notre rooibos à la vanille.

Un voyage au cœur du thé : Histoire, culture et tradition

Des monastères chinois aux salons européens

D’origine chinoise, la Camellia sinensis est la plante à l’origine des “vrais” thés. Ses premières traces remontent à 6 000 ans av. J.-C. Initialement utilisée pour ses vertus médicinales, cette plante a vu sa consommation se répandre avec le bouddhisme, notamment dans les monastères. Plus tard, elle a voyagé au Japon, en Inde, au Sri Lanka et en Indonésie, s’intégrant à la quête de paix intérieure et de bien-être.

Ce n’est qu’avec les grandes explorations maritimes que le thé a atteint l’Europe, via la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Très vite, il est devenu plus rentable que la soie ou la porcelaine.

Le rôle oublié des Portugais

Bien avant que les Anglais ne popularisent le “tea time”, les Portugais ont introduit cette tradition en Europe via leur colonie à Macao. L’influence de Catherine de Bragance, épouse de Charles II d’Angleterre, a permis à cette habitude de s’ancrer profondément dans la culture britannique. C’est ainsi que sont nés le célèbre English Breakfast et le rituel du thé de l’après-midi.

Les grands producteurs de thé à travers le monde

Thés véritables ou infusions ?

Tous les thés proviennent de la même plante : Camellia sinensis. Selon le traitement des feuilles, on obtient du thé vert, blanc, noir, oolong, jaune ou pu’erh. En revanche, les boissons à base d’autres plantes (camomille, menthe, etc.) sont appelées infusions.

C’est un peu comme le poivre, le poivre en grains vert, noir, rouge et blanc provient du Piper Nigrum.

Arnaud, créateur du Comptoir de Toamasina, souligne que le goût varie selon le terroir, le traitement des feuilles et le mode de préparation. “En Occident, on classe les thés par couleur de feuille, mais en Chine, c’est la couleur de la liqueur qui compte”, précise-t-il.

Une infusion emblématique : le maté brésilien

Le maté (yerba mate), issu d’une plante sud-américaine, fait partie intégrante de l’histoire brésilienne. Déjà consommé par les Guaranis avant la colonisation, il est devenu incontournable dans le sud du pays avec le chimarrão (chaud) et le tereré (froid).

L’entreprise Leão a grandement popularisé le maté depuis 1938, d’abord sur les plages de Rio, puis avec des versions prêtes à boire dès les années 80. Aujourd’hui, les mélanges en sachets incluent d’autres herbes comme la camomille et le thé noir.

Le thé en France et au Brésil : un renouveau après la chute

Introduit par Dom João VI, le thé vert chinois n’avait pas séduit les Portugais de l’époque. Mais tout changea avec l’arrivée des Japonais au XXe siècle. Le théier s’est acclimaté dans la région de Vale do Ribeira, notamment à Registro, proclamée capitale du thé en 1984.

Malheureusement, les années 90 ont vu le déclin du secteur suite aux crises économiques. Seule la maison Amaya a survécu. Mais depuis une décennie, des producteurs comme Sítio Shimada et Yamamaru relancent l’activité avec des pratiques artisanales et agroforestières.

En France c’est sous les rois de France et sous Napoléon que la cours va boire du thé. Notamment le thé goût russe. Un thé parfumé aux agrumes. C’est le thé qui est le plus bu en France.

Préparer le thé parfait : un art à découvrir

Les erreurs courantes : faire bouillir l’eau trop longtemps, utiliser trop de feuilles ou laisser le sachet trop longtemps. Nous devons vous rappeler que chaque type de thé a une température et un temps d’infusion spécifique.

Règle simple :

• Fleurs et feuilles : infusion 5 min dans l’eau bouillante

• Graines, racines, écorces : décoction 10–15 min dans l’eau en ébullition

• Thé Camellia sinensis : toujours en infusion, à température adaptée

Les bienfaits du thé sur la santé : entre vérités et fantasmes

Le thé contient des catéchines, de la caféine, de la L-théanine et des minéraux. Il est reconnu pour ses effets antioxydants, surtout sous forme peu transformée comme le thé blanc. D’autres infusions — camomille, menthe, verveine — sont également appréciées pour leurs effets calmants ou digestifs.

Mais attention aux promesses miracles. Certains affirment que le matcha guérit le cancer, fait maigrir ou soigne le diabète — ce qui est scientifiquement faux. “Le thé n’est pas un médicament”, insiste Arnaud. Utilisé avec bon sens, il peut soutenir une hygiène de vie saine, mais ne remplace jamais un traitement médical.

En France les médecins alertent sur les interactions entre plantes et médicaments : le boldo, par exemple, peut augmenter le risque de saignement avec les anticoagulants.

Et l’ayahuasca ? Une infusion pas comme les autres

La fameuse “tisane” d’ayahuasca est issu de la liane Banisteriopsis caapi et des feuilles de Psychotria viridis. Utilisé dans des rituels religieux (Santo Daime, UDV), il possède des effets hallucinogènes puissants et son usage est strictement réglementé. Des effets secondaires graves peuvent apparaître : nausées, diarrhées, convulsions.

Consommer du thé sans danger : les règles d’or

Un avenir prometteur pour le thé en France

“Le public du thé est le même que celui du vin, du café ou de la bière artisanale”, affirme Arnaud Sion. Depuis 2016, elle sensibilise les cafés et salons à proposer des infusions de qualité. Grâce à des projets comme la route des thés, les consommateurs découvrent les plantations et la richesse de la tradition brésilienne du thé.

Le marché évolue, et la passion pour cette boisson ancestrale prend racine, lentement mais sûrement, dans le cœur des français.

Le thé parfait vous attend. Il suffit d’oser goûter.