Protégez vos fraises contre les voleurs. Vous savez les escargots par exemple. Ici, je vais vous donner des astuces. C’est les mêmes astuces par que comme mes articles sur comment planter de la vanille.
Si un fruit mérite absolument une place dans votre jardin ou sur votre balcon, c’est bien la fraise. Récoltée à maturité, elle déploie des arômes et une douceur incomparables.
Chaque variété de fraises va avoir sa puissance aromatique. Lisez nos articles sur :
Et en plus d’être un régal pour les papilles, la cultiver soi-même est un vrai coup malin ! Un plant coûte moins d’un euro et produit chaque année l’équivalent de 3 barquettes de 250 g environ. Sachant qu’en juin 2015, le kilo de fraises se vendait en moyenne 10,09 € (source Insee), chaque pied vous rapporte environ 8 € par an… à condition de réussir à les cueillir avant les chapardeurs ! Ici, c’est un plaisir qu’on peut faire avec ses petits enfants en famille.
Car oui, les fraises attirent tout le monde : petits et grands gourmands, mais aussi oiseaux, limaces et mulots. Rien de plus rageant que de découvrir vos précieuses baies grignotées ou pillées avant même d’avoir pu y goûter.
Moi, je ne partage pas ! Alors, j’ai mis au point quelques techniques pour protéger ma fraiseraie des voleurs tout en évitant les maladies courantes.
Stratégie n°1 : Éloigner Limaces et Champignons
Mes fraisiers, comme beaucoup en milieu humide, sont sensibles à la pourriture grise (botrytis) et à la maladie des taches pourpres. En plus, les limaces en raffolent, surtout les toutes petites, sournoises et voraces.
J’utilise du Ferramol dès les premières traces de mucus, mais ce n’est pas toujours suffisant. J’ai donc adopté deux réflexes complémentaires :
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Un paillage dissuasif et sec :
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Le broyat de sapin (merci le sapin de Noël recyclé !) est idéal, mais je n’en ai pas assez pour toute la parcelle.
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J’ai testé les cosses de sarrasin cette année : esthétiques et efficaces, elles semblent déranger les gastéropodes, qui glissent difficilement dessus. Si elles ne suffisent pas, j’opterai pour une barrière anti-limaces.
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Un nettoyage méticuleux :
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J’élimine feuilles et fruits abîmés jusqu’au cœur du plant pour éviter la propagation des maladies.
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Cela réduit aussi les matières en décomposition, très attractives pour les limaces. Au passage, j’en profite pour en capturer quelques-unes que je relâche loin des fraisiers.
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Stratégie n°2 : Faire Barrière aux Becs et aux Dents
Les oiseaux adorent picorer les fraises, surtout pour leur jus. Un filet peut aider, mais je le trouve peu pratique : il faut l’ajuster sans cesse et libérer les oiseaux qui s’y coincent. Une cage à fraises serait idéale, mais mon talent en bricolage est limité…
Ma solution ? Des abreuvoirs pour oiseaux ! En plaçant des coupelles d’eau fraîche dans le jardin, j’ai remarqué une nette diminution des attaques sur les fruits.
Quant aux mulots, plus rusés, ils creusent leurs terriers directement sous les plants. Ni filet ni piège ne les arrête… Alors, j’ai mon allié secret : mon chat. Chaque soir, de juin à septembre, il est envoyé en mission. Pas de mulot rapporté ? Pas de croquettes au dîner !
Envie d’en savoir plus ?
Découvrez nos guides complets sur la plantation et l’entretien des fraisiers pour des récoltes généreuses et protégées !
