Nouvelles perspectives pour les exportateurs de vanille à Madagascar : l’État levé les contraintes
Découvrez les nouvelles perspectives pour les exportateurs de vanille à Madagascar à la suite de la levé des contraintes, on annonce le prix de la vanille entre 70 $ et 150 $ le kilo pour 1 kilo de vanille bourbon de Madagascar.
- Lisez qu’est-ce que la vanille bourbon et aussi l’histoire de la vanille
En septembre 2022, le gouvernement malgache avait instauré des mesures strictes pour réguler le marché de la vanille. Ces mesures visaient à résoudre deux problèmes majeurs : le prix de vente de la vanille à l’étranger, inférieur aux cours du marché, et le manque de retour des devises dans les caisses de l’État.
Dans cette optique, 88 exportateurs avaient été sélectionnés pour recevoir une autorisation de vente en échange de leur engagement à vendre le kilo de vanille à 250 $.
Cependant, ces contraintes ont compliqué la tâche des négociants, qui ne pouvaient plus écouler leur marchandise en vrac. Seules les productions exceptionnelles trouvaient preneur. Vous comprenez uniquement la meilleure qualité de la vanille, la qualité gourmet. Lisez notre article sur la classification de la vanille
Le gouvernement a finalement été contraint de faire machine arrière, face à la difficulté de vendre la vanille et aux demandes des exportateurs. Le 12 avril 2023, le président Andry Rajoelina a officialisé la libéralisation du marché sous condition. Les exportateurs doivent reverser 70% de leurs bénéfices dans le Marché interbancaire des devises (MID) et ne conserver que 30% des sommes rapatriées, après avoir payé les producteurs.
Le chef de l’État a ainsi décidé de faciliter autant que possible l’exportation de vanille, en levant les obstacles qui entravent cette filière. Cette décision, prise à quelques mois de l’ouverture officielle de la campagne présidentielle, vise à répondre aux doléances des exportateurs et des producteurs tout en assainissant le marché de la vanille à Madagascar
- Acheter votre vanille de Madagascar au Comptoir de Toamasina
Pour en savoir plus sur l’évolution des prix de la vanille de Madagascar avec la levé des contraintes
Nouvelles perspectives pour les exportateurs de vanille à Madagascar l’État levé les contraintes
Arnaud Vanille et Le Comptoir de Toamasina, spécialistes de la vanille en France, vous informent sur les derniers développements dans le monde de la vanille. Au terme de longues négociations avec les acteurs de la filière vanille à Sambava le jeudi 13 avril, le président Andry Rajoelina a annoncé que la libéralisation de la filière sera bientôt appliquée. Accompagné du Premier ministre, le chef de l’État est actuellement en visite dans la région de Sava, au nord du pays, pour résoudre les problèmes auxquels la filière fait face depuis plusieurs mois.
Récemment, des planteurs de vanille ont organisé des manifestations en brûlant leurs stocks de vanille, faute de trouver des acheteurs.
Le président a souligné les raisons qui ont motivé les mesures prises par l’État pour protéger la filière, notamment la mise en place de prix planchers pour la vanille verte et la vanille préparée destinée à l’exportation. « L’objectif est de protéger les planteurs tout en permettant aux collecteurs d’avoir une marge confortable », a-t-il insisté.
Selon les explications du président, 88 opérateurs ont obtenu des agréments sur les 400 qui ont déposé des demandes pour devenir exportateur de vanille, mais la vanille peine toujours à trouver des acheteurs sur le marché international. l’origine de la tension actuelle est qu’il y a des stocks d’invendus plus importants que les années précédentes. Toutefois, il faut tempérer en soulignant que la dernière campagne a été importante, nous avons vendu presque le double de ce que nous vendons habituellement. Il est donc normal de vendre moins cette année. Et la crise en Europe a fait beaucoup de mal.
La campagne d’exportation de vanille à Madagascar a démarré en novembre 2022 et ne prendra fin qu’en mai prochain. Face à la demande des acteurs de la filière pour une libéralisation de celle-ci, l’État envisage d’établir certaines conditions, comme l’engagement d’achat de vanille ou le rapatriement de devises avec un taux imposé.
penci_recipe]
