La pâtisserie orientale est moins une affaire de recettes que de philosophie. Elle est un langage sensoriel qui raconte des histoires de caravanes, de marchés aux épices et de célébrations familiales. Au cœur de ce répertoire se trouve une création d’une apparente simplicité mais d’une profondeur exquise : le cigare aux amandes, au miel et à la fleur d’oranger. Cette masterclass se propose de transcender la simple exécution d’instructions pour vous inviter à un voyage au cœur de la matière. Il ne s’agit pas seulement de combiner des saveurs, mais de sculpter des textures et d’orchestrer des arômes.
Le trio fondateur — l’amande, le miel et la fleur d’oranger — forme une symphonie gustative intemporelle. L’amande offre sa rondeur douce et sa richesse texturée ; le miel, sa douceur florale et sa chaleur enveloppante ; la fleur d’oranger, sa note éthérée et parfumée qui transporte instantanément. Cependant, la véritable maîtrise de cette pâtisserie réside dans une quatrième dimension, souvent négligée : la texture. L’objectif ultime est de créer un parcours sensoriel complet, une séquence de sensations qui commence par le craquement cristallin de l’enveloppe dorée, cède la place à la mâche tendre et parfumée de la farce, et se termine par la caresse sirupeuse et brillante du nectar d’enrobage. Chaque élément, de la feuille de brick au grain de poivre, sera choisi et travaillé dans ce but précis.
L’Enveloppe – La Science de la Finesse et du Croustillant Je Peux vous Dire ce n’est pas simple
L’enveloppe du cigare est sa première promesse : celle d’un croustillant parfait qui doit résister à l’épreuve du sirop. Sa sélection et sa cuisson ne sont pas des détails, mais les fondations de l’expérience texturale.
Comprendre la Matière : Feuille de Brick, Warka et Pâte Filo
Le choix de la pâte est déterminant. Bien que souvent regroupées sous un même vocable, les fines feuilles utilisées dans les cuisines méditerranéennes et orientales possèdent des identités distinctes qui influencent directement le résultat final.
La feuille de brick, la plus courante dans le commerce, est généralement de forme ronde et présentée en paquets de huit à dix feuilles séparées par du papier sulfurisé. Sa fabrication industrielle privilégie souvent la farine de blé, lui conférant une texture fine mais consistante.
La warka (ou ouarka), terme traditionnel au Maghreb, est son ancêtre artisanal. Elle est souvent fabriquée à la main à partir d’un mélange de farine de blé et de semoule fine, ce qui lui donne une structure légèrement plus robuste. Cette composition lui permet d’absorber moins d’huile à la friture et de développer un croustillant plus marqué et durable.
La pâte filo, d’origine grecque et moyen-orientale, se distingue par sa forme rectangulaire et sa texture extrêmement fine et fragile, presque farineuse au toucher. Elle est présentée en rouleaux de plusieurs feuilles superposées. Sa délicatesse la rend plus adaptée aux cuissons au four et moins idéale pour une friture profonde suivie d’un trempage dans le sirop, où elle risquerait de se briser ou de devenir détrempée.
Le choix de l’enveloppe dépend donc de l’objectif visé. Pour une commodité maximale, la feuille de brick industrielle est adéquate. Pour atteindre un niveau de croustillant supérieur et une meilleure tenue, la recherche d’une warka artisanale à base de semoule est un pas vers l’excellence.
Caractéristique | Feuille de Brick (Industrielle) | Warka (Artisanale) | Pâte Filo |
Composition | Farine de blé, eau, sel | Farine, semoule fine, eau, sel | Farine, eau, sel, amidon |
Forme | Ronde | Ronde | Rectangulaire |
Texture (crue) | Fine, souple, légèrement élastique | Fine mais plus texturée, souple | Très fine, sèche, farineuse, cassante |
Texture (cuite) | Croustillante, peut ramollir au contact de l’humidité | Très croustillante, meilleure résistance à l’humidité | Feuilletée, très légère et cassante |
Manipulation | Relativement facile | Facile | Délicate, a tendance à sécher rapidement |
Utilisation Idéale | Bricks, samoussas, aumônières (friture ou four) | Pastilla, briouates (friture ou four) | Baklava, spanakopita (principalement au four) |
L’Art de la Friture : L’Âme du Smen
Le milieu de cuisson est bien plus qu’un simple vecteur de chaleur ; il est un ingrédient à part entière qui imprègne la pâtisserie de sa saveur. Si une huile végétale neutre est fonctionnelle, l’utilisation d’un beurre clarifié et fermenté, le smen, élève la recette à un tout autre niveau.
Le beurre classique, composé de matière grasse, d’eau et de protéines de lait (caséine, lactose), brûle à haute température. Le processus de clarification consiste à faire fondre doucement le beurre pour séparer la matière grasse pure (le ghee dans la cuisine indienne) des solides de lait et de l’eau. Ce beurre clarifié supporte des températures de friture bien plus élevées sans noircir.
Le smen est l’évolution nord-africaine du beurre clarifié. Après clarification, il est salé et parfois aromatisé (par exemple avec du thym, ou zaatar) avant d’être mis à fermenter dans un contenant hermétique pendant des semaines, des mois, voire des années. Ce processus développe un profil aromatique d’une complexité remarquable : des notes de noisette, un goût riche et profond, avec une subtile saveur de fromage affiné.
Utiliser le smen pour la friture des cigares apporte une dimension gustative unique. Sa saveur salée et fermentée crée un contrepoint sophistiqué à la grande douceur du miel et de la farce, établissant un équilibre sucré-salé qui confère au produit fini une profondeur et une authenticité inégalées.
Le Cœur – Anatomie d’une Farce d’Amande d’Exception
La farce est l’âme du cigare. Sa texture et son parfum doivent être à la fois riches et délicats, offrant une mâche tendre qui contraste avec le croustillant de l’enveloppe.
La Sélection de l’Amande et la Création de la Pâte
La qualité de la farce commence par le choix de l’amande. Il est préférable d’utiliser des amandes entières de haute qualité, qui seront ensuite mondées (débarrassées de leur peau après un bref passage dans l’eau bouillante) et séchées. Cette étape garantit une pâte de couleur claire et au goût pur.
La transformation en pâte doit être maîtrisée. Les amandes sont finement mixées avec du sucre jusqu’à l’obtention d’une poudre homogène. Une petite quantité d’eau de fleur d’oranger est ensuite ajoutée, non pas pour parfumer excessivement, mais pour lier la masse et créer une pâte souple et non collante. L’excès de liquide est l’ennemi de la farce, car il pourrait détremper la feuille de brick lors de la cuisson.
Le Secret des Maîtres : L’Usage de la Meska
Pour transcender une simple pâte d’amandes en une farce de connaisseur, un ingrédient secret est utilisé dans la pâtisserie marocaine raffinée : la meska horra. Il s’agit de la résine naturelle du pistachier lentisque (Pistacia lentiscus L.), aussi connue sous le nom de gomme de mastic. Bien que le terme soit parfois utilisé pour désigner la gomme arabique (issue de l’acacia), la meska horra employée dans des spécialités comme les briouates ou la chebakia est bien la résine de mastic, prisée pour son parfum unique et ses propriétés texturantes.
Utilisée en très petite quantité, cette résine, qui se présente sous forme de petits cristaux translucides, doit être réduite en poudre fine à l’aide d’un mortier, idéalement avec une petite quantité de sucre pour éviter qu’elle ne colle. Incorporée à la pâte d’amandes, elle agit comme un épaississant et un émulsifiant naturel. Son rôle est double :
- Texture : Elle confère à la farce une texture unique, une mâche subtilement élastique et fondante qui ne peut être obtenue autrement. Elle empêche la cristallisation du sucre, garantissant un cœur moelleux.
- Conservation : En tant qu’hydrocolloïde, elle aide la farce à retenir son humidité pendant et après la friture, prolongeant ainsi la fraîcheur de la pâtisserie et sa résistance au rassissement.
L’ajout de meska est une signature de raffinement. Il transforme la sensation en bouche, passant d’une simple pâte sucrée à une confiserie à la texture mémorable et complexe.
L’Alchimie des Arômes – Le Voyage Sensoriel des « Faux Poivres »
L’ajout d’une épice n’est pas un acte anodin ; c’est une décision qui peut redéfinir entièrement le profil aromatique d’un plat. Dans cette recette, l’épice n’est pas utilisée pour son piquant, mais comme un parfum, une note de tête ou de cœur qui vient complexifier la symphonie des saveurs.
Au-delà du Piquant : Le Poivre comme Parfum
Il est essentiel de distinguer le « vrai poivre », issu de la liane Piper nigrum, de ce que l’on nomme les « faux poivres ». Ces derniers sont des baies issues de familles botaniques entièrement différentes, mais dont l’usage culinaire est similaire. C’est dans cette catégorie que se trouvent des trésors aromatiques aux profils surprenants.
Pour libérer leur plein potentiel, ces épices doivent impérativement être achetées en grains entiers et moulues ou concassées au dernier moment. Leurs arômes les plus complexes et délicats proviennent d’huiles essentielles volatiles qui se dégradent et s’évaporent rapidement après mouture, ne laissant derrière qu’une saveur plus simple et unidimensionnelle.
Deux voies aromatiques sont proposées ici pour sublimer les cigares, chacune créant une harmonie différente avec les ingrédients de base.
L’Éclat des Cimes – Le Poivre Timut du Népal
Récoltée sur des arbustes épineux de l’espèce Zanthoxylum armatum sur les hauts plateaux du Népal, la baie de Timut est un parent du poivre de Sichuan. Son profil aromatique est une explosion d’agrumes frais et vifs, dominé par des notes puissantes de pamplemousse rose et de yuzu. En bouche, il ne provoque pas la chaleur brûlante de la pipérine du poivre noir, mais une sensation de picotement unique et légèrement anesthésiante. Seule l’enveloppe du fruit, le péricarpe, est consommée ; la petite graine noire à l’intérieur est amère et doit être écartée.
Harmonie culinaire : Les notes hespéridées et acidulées du Timut entrent en résonance parfaite avec la fleur d’oranger. Elles en amplifient le caractère floral tout en apportant une fraîcheur vibrante et une complexité zestée qui coupent la richesse du miel et de l’amande.
La Chaleur des Tropiques – Le Poivre Long de Java
Le poivre long (Piper longum), reconnaissable à sa forme de petit chaton allongé, est l’une des premières épices à avoir atteint l’Europe, bien avant le poivre noir. Sa saveur est moins piquante que celle du poivre noir, mais beaucoup plus complexe et chaude. Elle déploie un bouquet d’arômes sucrés et épicés évoquant la cannelle, la réglisse, l’anis et même des notes de chocolat noir.
Harmonie culinaire : Les notes chaudes, presque pâtissières, du poivre long s’accordent magnifiquement avec la douceur florale et profonde du miel. Il ajoute une couche de chaleur réconfortante et une complexité épicée qui rappellent le pain d’épices, enrichissant la base sucrée sans l’alourdir.
Caractéristique | Poivre Timut | Poivre Long de Java |
Origine | Népal | Indonésie, Inde |
Nom Botanique | Zanthoxylum armatum | Piper longum |
Profil Aromatique | Pamplemousse rose, yuzu, agrumes confits, notes florales | Cannelle, réglisse, anis, notes chocolatées, pain d’épices |
Sensation en Bouche | Picotement frais et légèrement anesthésiant | Chaleur douce et progressive, moins piquante que le poivre noir |
Harmonie dans la Recette | Exalte la fleur d’oranger, apporte de la fraîcheur et de la vivacité | Complète le miel, ajoute une profondeur chaude et épicée |
La Maîtrise du Feu – L’Art de la Double Friture
La friture est une technique de cuisson par déshydratation. L’immersion dans l’huile chaude provoque l’évaporation rapide de l’eau contenue dans l’aliment, créant une croûte croustillante. Pour une pâtisserie destinée à être enrobée de sirop, une simple friture est insuffisante ; elle produit une croûte fine qui succombera rapidement à l’humidité. La technique de la double friture, empruntée à la préparation des frites parfaites et du poulet frit ultra-croustillant, est la clé pour obtenir une enveloppe durablement croquante.
La Technique en Deux Actes
- Première Friture (La Cuisson) : La première immersion se fait dans une huile à température modérée, autour de 160–170°C. L’objectif de cette étape est de cuire la pâte et la farce en profondeur. La chaleur plus douce permet de chasser une grande partie de l’humidité de la feuille de brick sans la colorer agressivement. Ce processus gélatinise l’amidon de la pâte et commence à former une première structure de croûte. Les cigares sont retirés de l’huile lorsqu’ils sont cuits mais encore pâles.
- Le Repos Intermédiaire : C’est une étape cruciale. Les cigares sont égouttés et laissés à refroidir sur une grille pendant plusieurs minutes. Pendant ce temps, la chaleur résiduelle continue de cuire l’intérieur, tandis que l’humidité restante à la surface s’évapore. La surface de la pâte devient plus sèche, la préparant pour la phase finale de croustillage.
- Seconde Friture (La Finition) : La température de l’huile est augmentée à environ 180–190°C. Les cigares précuits et refroidis sont replongés dans l’huile chaude pour une durée très courte. Cette chaleur intense provoque une déshydratation rapide et violente de la surface déjà préparée, créant une croûte significativement plus épaisse, plus rigide et plus dorée que celle obtenue par une friture unique.
Cette double cuisson crée une barrière texturale robuste. Cette croûte plus dense et moins poreuse est beaucoup plus résistante à la pénétration du sirop, garantissant que les cigares restent croustillants pendant des heures après l’enrobage, au lieu de devenir mous et détrempés. C’est l’application d’un principe scientifique pour résoudre le défi principal de cette pâtisserie.
Le Nectar Final – Le Sirop d’Enrobage Parfait
Le sirop n’est pas un simple glaçage ; c’est le liquide qui lie tous les éléments, apportant brillance, humidité et une couche finale de saveur. Sa préparation exige un équilibre précis et une technique d’aromatisation réfléchie.
L’Équilibre du Sucre
Un sirop réussi doit être suffisamment visqueux pour napper les cigares d’un film brillant, mais pas au point de cristalliser ou de devenir dur en refroidissant. Un ratio classique est de deux parts de sucre pour une part d’eau, enrichi de miel pour la saveur et la texture. L’ajout d’un acide, comme quelques gouttes de jus de citron, est essentiel : il modifie la structure du sucre (saccharose) en le scindant en glucose et fructose, un processus qui inhibe la formation de gros cristaux et garantit un sirop lisse et stable.
La Technique de l’Infusion à Chaud
Pour extraire le maximum de parfum de l’eau de fleur d’oranger et des épices choisies, une technique d’infusion professionnelle est recommandée, inspirée des méthodes utilisées pour aromatiser les crèmes en pâtisserie. Plutôt que d’ajouter les arômes à la fin, on les intègre au processus de chauffe pour une extraction plus profonde.
La méthode est la suivante :
- Porter à ébullition l’eau, le sucre, le miel et le jus de citron.
- Une fois l’ébullition atteinte, retirer la casserole du feu.
- Ajouter immédiatement l’eau de fleur d’oranger et, si désiré, quelques baies de Timut entières ou un morceau de poivre long pour renforcer le parfum.
- Couvrir la casserole hermétiquement et laisser infuser pendant au moins 30 minutes, voire une heure.
La chaleur initiale permet de libérer les composés aromatiques les plus volatils, et le couvercle les emprisonne dans le sirop pendant qu’il refroidit. Le résultat est un sirop aux arômes plus complexes et intégrés que si les parfums avaient été simplement mélangés à froid.
L’Enrobage
L’étape finale de l’enrobage repose sur un contraste de température. Les cigares doivent être trempés dans le sirop alors qu’ils sont encore chauds, sortant tout juste de la seconde friture, tandis que le sirop doit avoir refroidi à température ambiante. Ce choc thermique favorise une absorption rapide et contrôlée : la surface chaude du cigare aspire une fine couche de sirop, créant un enrobage parfait, brillant et non détrempé. Les cigares sont ensuite placés sur une grille pour permettre à l’excédent de sirop de s’égoutter.
Le Dressage – L’Art de la Présentation
La présentation d’une pâtisserie est l’acte final de sa création, un hommage à l’artisanat et aux ingrédients qui la composent. Pour les cigares aux amandes, l’élégance réside dans la simplicité et la mise en valeur des textures.
La Touche Finale
Une fois les cigares enrobés et égouttés, une garniture finale peut être ajoutée pour le contraste visuel et textuel. Avant que le sirop ne soit complètement figé, saupoudrer les extrémités ou la totalité des cigares de pistaches de qualité finement hachées ou d’amandes effilées préalablement torréfiées. Cette addition apporte non seulement une touche de couleur, mais aussi un croquant supplémentaire qui complète l’expérience. Pour une touche plus subtile, un très léger poudrage de l’épice choisie (Timut ou poivre long fraîchement moulu) peut être appliqué, signalant la complexité aromatique qu’ils renferment.
L’Accord Parfait
Ces pâtisseries, riches et sucrées, appellent une boisson qui tranche et rafraîchit le palais. L’accord traditionnel et indépassable est un thé à la menthe marocain, dont l’amertume végétale et la fraîcheur mentholée équilibrent parfaitement la douceur du miel. Alternativement, un café noir fort, type expresso, offre un contraste torréfié et amer qui se marie admirablement avec les notes d’amande. Servir les cigares empilés de manière architecturale sur une assiette simple permet de mettre en valeur leur forme élégante et leur brillance laquée.
Au-delà de la Recette, une Philosophie
Cette masterclass a eu pour ambition de vous guider au-delà d’une simple liste d’ingrédients et d’étapes. Elle a cherché à vous transmettre une philosophie culinaire fondée sur la compréhension de la matière et la maîtrise de la technique. La transformation d’une feuille de brick en une enveloppe cristalline grâce à la double friture, l’ennoblissement d’une farce d’amande par la texture unique de la meska, et l’éveil des sens par l’alchimie aromatique des faux poivres ne sont pas de simples astuces, mais des principes fondamentaux.
Le véritable savoir-faire ne réside pas dans la capacité à reproduire, mais dans celle à interpréter. Les connaissances acquises ici — sur l’importance de la texture, l’art de superposer les saveurs, la science derrière les cuissons et le respect des ingrédients nobles — sont des outils. Ils vous offrent la liberté de ne plus être prisonnier d’une recette, mais de devenir le compositeur de vos propres harmonies gourmandes. Ce cigare aux amandes n’est pas une destination, mais un point de départ. Un fondement sur lequel vous pouvez désormais bâtir, expérimenter et exprimer votre propre sensibilité culinaire, avec la confiance que confère la maîtrise du « pourquoi ».
Voici ma première recette :

Ingrédients
- 10 feuilles de brick
- 150 g de poudre d'amandes
- 100 g de miel
- 100 g de cassonade
- 30 g de beurre mou
- 1 blanc d'oeuf
- 1 cuillère à café de cannelle
- 3 cuillères à soupe de fleur d'oranger
- amandes effilées
- 1 litre d'huile pour la friture
Préparation
Mixez la poudre d'amandes, la cassonade et la cannelle pour obtenir une poudre fine
Rajoutez le beurre et l'eau de fleur d'oranger puis mélanger pour obtenir une pâte homogène
Découpez les feuilles de brick en deux puis en quatre en forme triangulaire, prélevez une cuillère à café de pâte que vous disposez sur la feuille de brick en rabattant les côtés et souder avec le blanc d'oeuf
Plongez les cigares dans l'huile en les retournant pendant la cuisson jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés
Égouttez-les sur du papier absorbant puis roulez-les dans le miel liquide réchauffé en ajoutant de la fleur d'oranger
Saupoudrez d'amandes effilées.