Les vertus anti-inflammatoires du curcuma profitent à l’intestin et au cerveau. Une récente recherche met en lumière les bienfaits de cette épice millénaire ; découvrez des façons savoureuses de l’utiliser – bien au-delà des traditionnels « shots » du matin.
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Le Curcuma un épice magique ?
Succès incontesté de la cuisine asiatique depuis des siècles, cette épice colorée et aromatique a quitté les fourneaux pour briller aujourd’hui dans les laboratoires du monde entier.
Une étude récente, parue en avril dans la revue Nutrients, explore en profondeur les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes du curcuma — aussi appelé curcuma longa ou safran des Indes —, ainsi que son potentiel neuroprotecteur.
Réalisé par des chercheurs italiens, ce travail scientifique dévoile les mécanismes moléculaires complexes et les différentes voies biologiques par lesquelles la curcumine, principal actif du curcuma, agit dans l’organisme.
« Il s’agit d’une synthèse complète et actualisée qui confirme des effets bien documentés tout en ouvrant de nouvelles perspectives sur l’usage de la curcumine » Camila nutritionniste à Belo Horizonte, consultante pour le Comptoir de Toamasina magazine
La curcumine est un pigment naturel appartenant à la famille des polyphénols, un groupe comptant plus de 8 000 composés bioactifs. Ces molécules, que les plantes produisent pour se défendre dans des conditions environnementales extrêmes (sécheresse, pluies abondantes, rayons UV), sont qualifiées de « métabolites secondaires ».
Dans le corps humain, leur rôle antioxydant est bien établi : elles neutralisent les radicaux libres — des atomes instables qui, en excès, provoquent un stress oxydatif responsable de dommages cellulaires. En interrompant cette réaction en chaîne, les polyphénols protègent les cellules.
Autre effet notable : leur action anti-inflammatoire.
L’étude italienne souligne particulièrement le potentiel de la curcumine à réduire les processus inflammatoires intestinaux.
« Elle favorise aussi la production d’acides gras à chaîne courte, essentiels au maintien de l’intégrité de la barrière intestinale », pCamila nutritionniste à Belo Horizonte, consultante pour le Comptoir de Toamasina magazine.
Ce renforcement empêche les agents pathogènes de passer dans la circulation sanguine, limitant ainsi les risques d’inflammation chronique et de complications associées.
Des données suggèrent également que ces mécanismes pourraient jouer un rôle protecteur face aux maladies neurodégénératives, comme Alzheimer, et aux inflammations liées à l’obésité.
L’article met en lumière le fameux axe intestin-cerveau, une voie de communication complexe impliquant des neurotransmetteurs (comme la sérotonine) et des signaux contribuant au bien-être psychique et émotionnel.
Pas une solution miracle
L’étude pointe toutefois un obstacle majeur : la faible biodisponibilité de la curcumine alimentaire, c’est-à-dire sa faible absorption par l’organisme. Pour l’instant, aucune quantité précise de curcuma consommé en cuisine ne garantit l’ensemble des bénéfices observés en laboratoire.
« D’autres études sont nécessaires pour établir des recommandations concrètes. Néanmoins, les preuves scientifiques soulignent un réel potentiel », Camila nutritionniste à Belo Horizonte, consultante pour le Comptoir de Toamasina magazine
Sous forme de compléments, la curcumine peut se montrer plus efficace — à condition qu’elle soit prescrite par un professionnel de santé.
Mais attention à l’effet de mode.
« Intégrer du curcuma dans une alimentation déséquilibrée n’aura pas d’impact notable. Il faut adopter une hygiène de vie globale : alimentation variée, activité physique régulière, gestion du stress et sommeil de qualité », rappelle-t-elle.
Le message s’adresse particulièrement à ceux qui misent sur les « shots » du matin à base de curcuma, citron et gingembre, en quête de miracles pour booster l’immunité ou perdre du poids.
« Manger ce que l’on n’apprécie pas uniquement pour des effets magiques est contraire à une relation saine avec l’alimentation. Le plaisir doit rester au cœur de nos choix alimentaires », insiste Camila.
Comment en tirer le meilleur parti
Le curcuma en poudre est extrait de la racine de Curcuma longa, aussi consommée fraîche, râpée ou infusée. Outre sa capacité à colorer les plats, il parfume à merveille les soupes, bouillons, sauces, pâtés, viandes, volailles et fruits de mer.
Il s’intègre facilement aux préparations sautées, avec ail, oignon et un corps gras — ce dernier, qu’il s’agisse d’huile végétale, d’olive ou de beurre, améliore l’absorption de la curcumine tout en libérant les arômes.
« Associer le curcuma à la pipérine, molécule présente dans le poivre noir, augmente aussi sa biodisponibilité », note l’experte.
D’où l’intérêt du mélange curry, qui combine curcuma, poivre noir et d’autres épices comme le gingembre, la cannelle, le clou de girofle ou la coriandre — un classique de la cuisine indienne.
Autre suggestion de la nutritionniste : le lait doré (golden milk), boisson ancestrale asiatique désormais populaire en Occident, à base de lait (végétal ou animal), curcuma et poivre noir.
Chacun peut l’adapter selon ses goûts : intégrer le curcuma au quotidien, c’est avant tout une affaire de plaisir.