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Vanille de Madagascar l’effondrement d’un empire

Surproduction, spéculation et abandon des planteurs – Enquête sur une filière en crise

Par Arnaud Sion
5 minutes lire

La vanille de Madagascar l’effondrement d’un empire, j’ai réalisé une enquête avec faut qu’on en parle sur le monde de la vanille et la surproduction, spéculation, abandon des planteurs et les spéculateurs. Aujourd’hui, en France, il est facile d’acheter des imagines sur des bases de données et faire un article Ai qui va plagier un travail de recherche.

Depuis 2023 et la HCU, le Comptoir de Toamasina spécialiste de la vanille à perdu 80% de ses ventes de vanille et il a disparu du SERP notamment le prix de la vanille et tous nos articles. Aujourd’hui, il est plus facile d’acheter des influenceurs et se faire passer pour un expert que d’aller dans des plantations et découvrir le métier. Vous le voyez, mon, entreprise à fait énormément de vidéo sur la vanille pour tout savoir et être un expert mais aujourd’hui, nous avons disparu du serp.

Le Magazine Var Actu m’a pris comme rédacteur en chef pour développer son magazine, car mon entreprise perd chaque année des parts de marchés car google m’a tout simplement déclassé.

Il faut savoir que j’ai réalisé un petit voyage à Madagascar et sur les les collines verdoyantes de la région SAVA, berceau mondial de la vanille, cachent une réalité amère. Sous le parfum envoûtant des gousses dorées se joue un drame économique sans précédent.

De 700€/kg en 2018 à moins de 60€ aujourd’hui, la chute vertigineuse des cours précipite des milliers de familles dans la détresse.

A Madagascar avec des chiffres comme ça des producteurs vont arrêter de produire, en France des nouvelles entreprises arrivent pour surfer sur la vague.

Chiffres chocs d’une débâcle annoncée

  • 2000 tonnes de stocks invendus (l’équivalent de 2 ans de consommation européenne, 1 an de consommation mondial)
  • 70% Madagascar c’est 70% à 80% de la production de vanille mondiale
  • 15% des recettes d’exportation de Madagascar
  • 7% du PIB de la grande île
  • 97% de baisse du revenu des planteurs depuis 2018 (source : Observatoire de la Vanille Malgache)

Notre investigation révèle les trois fractures qui condamnent la « vanille-or » :

1. La bombe à retardement des stocks

Dans les entrepôts climatisés ou non de Madagascar, des cartons s’accumulent. Ces stocks dormants représentent 400 millions d’euros gelés. Pendant ce temps, à Paris, des négociants achètent la récolte 2021 à 60€/kg – moitié moins que le prix officiel – via des circuits parallèles. En 2023, j’ai été interviewé par Le Monde et j’avais expliqué, l’achat parallèle la concurrence déloyale. 2 mois après la naissance de mon en 2021, j’ai eu un contrôle de la DGCCRF quand des concurrents qui font des noms marketings, avec bourbon gold, vanille kelly et autres n’ont pas de contrôle. Vous voyez c’est global.

Le paradoxe malgache :

  • Production record en 2023 (4400 tonnes)
  • Demande mondiale stagnante (3000 tonnes) Le Brésil qui a interdit l’importation de vanille sur son territoire.
  • 23% de fraudes détectées par la DGCCRF en 2019 et disponible sur le site du Ministère de l’économie en 2022

2. La révolte des producteurs de vanille verte

Il faut savoir qu’avant, vous pouvez vous achetez une voiture avec la production de vanille dans une plantation, mais aujourd’hui, c’est plus ou moins à peine l’école des enfants. Le prix payé aux planteurs s’est effondré à 0,65$/kg, sous le seuil de survie. Vous comprenez les prix on littéralement chuté. Souvent les producteurs ne sont pas les préparateurs. Donc, si les producteurs de vanille ne produisent plus comme en 2013, les prix vont grimper

Conséquence :

  • Abandon de 38% des plantations (Chambre d’Agriculture de la SAVA)
  • Recrudescence du vol de vanille verte
  • Exode massif vers la culture du girofle

Témoignage choc :
« On nous parle d’IGP depuis 10 ans. La Réunion l’a obtenue en 2 ans ! » (Arnaud Sion, Comptoir de Toamasina)

3. Le scandale de la « vanille nicotine »

Notre enquête exclusive que j’ai faite avec faut qu’on en parle, nous avons analysé cette déclaration de RFI qui révèle que des lots exportés en 2024 contenaient des traces d’huiles minérales et de nicotine. C’est vrai, il a bien eu des traces. La nicotine est présente dans le sol, mais il faut savoir que l’Homme peut en rajouter avec notamment une mauvaise hygiène et le non lavage des mains et autres.

Pourtant, le laboratoire national promis depuis 2019 n’existe toujours pas. Et Madagascar doit contrôler 100% de la vanille exporté.

Le nouveau monde de la vanille qui tue les entreprises spécialistes  :

  • Vendeurs « marketing » créant des appellations fantaisistes (Vanille Gold, Grand Cru…)
  • Plateformes en ligne vendant de la « vanille premium » mais qui sont de qualité inférieur

Google a tué les véritables entreprises qui avaient une passion pour cette épice. J’ai écrit plus de 400 articles fait le même nombre en vidéo et aujourd’hui, mon blog, n’est même plus dans le top 3 de l’ensemble des mots qui était classé de 2010 à septembre 2023.

L’urgence : 5 solutions concrètes

  1. ✅ Moratoire sur les nouvelles plantations
  2. ✅ Blockchain pour tracer chaque gousse
  3. ✅ Usines de transformation locales (pour capturer la valeur ajoutée) faire des extraits de vanilles etc
  4. ✅ Protection juridique des appellations malgaches
  5. ✅ Fonds de soutien d’urgence pour les planteurs

Épilogue : Le rendez-vous manqué de New York

Symbolique ultime du déclin : Madagascar a été exclu du prochain Symposium International de la Vanille. Une humiliation pour le pays qui fournit 3 gousses sur 4 dans le monde.

Dernier avertissement :

Si rien ne change avant 2026, la vanille malgache ne sera plus qu’un souvenir car elle va perdre sa position. N’hésitez pas à découvrir mon article sur le vanille du Brésil.

➔ Suivez notre série exclusive « Vanille : la grande intoxication » avec des reportages VR dans les plantations et l’enquête sur les réseaux de vente douteux en Europe.

Comment reconnaître une  vanille bourbon de Madagascar de qualité ?

  • L’astuce du papier essuie-tout (la vraie vanille ne laisse pas de trace)
  • Le test du pliage (une gousse de qualité ne casse pas)
  • L’arnaque des « gourmet selection » (vérifiez toujours le code exportateur)

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Le créateur du Comptoir de Toamasina vous partage ses voyages à travers le monde, des recettes et des astuces dans sa vie de papa entrepreneur.

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