Maison ActualitésÉpicesTout sur le poivre sauvage de Madagascar Culture du poivre sauvage de Madagascar
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Culture du poivre sauvage de Madagascar

 

Aujourd’hui, le Comptoir de Toamasina spécialiste de la vanille, vanille de Madagascar, poivre rare et poivres en grains vous propose un voyage la culture du poivre sauvage de Madagascar.

Ici, vous allez tout savoir sur la culture d’un poivre d’exception qui va faire vibrer vos papilles.

10% de réduction sur votre premier commande au Comptoir de Toamasina avec le code Bahia.

 

Coffret poivre du monde

 

Qu’est-ce que le poivre et sa culture ?

 

Le poivrier (Piper nigra) est une liane vivace dont la tige ligneuse est liée à son support par des racines adventives (craanpons) qui se forment aux points d’insertion des feuilles de la tige. A l’opposé des feuilles, les inflorescences sont de longs épis de 7 à 10 cm.
Des baies rondes et peu charnues constituent les fruits. Elles sont d’abord vertes, deviennent jaunes en grandissant, puis rouges, et enfin se dessèchent pour devenir noires.

 

Voatsiperifery, tu as dit ça ?

Le Voatsiperifery est un membre de la famille des pipéracées, et ses fruits proviennent uniquement des lianes du “Piper Borbonense”. De plus, tout en étant singulier, son nom n’est pas anodin : en malgache, “voa” désigne un fruit, tandis que “tsiperifery” désigne la liane de la plante fruitière sur laquelle il pousse. Il existe quatre couleurs de cette épice à grain rond : vert, noir, rouge et blanc. Il provient toujours de la même liane, le seul facteur influençant sa couleur étant son degré de développement.

où est cultivé le poivre sauvage de Madagascar , notamment son environnement 

Le poivrier est une plante originaire des régions équatoriales et tropicales du monde et est une liane de milieu forestier. Par exemple, notre poivre cubèbe, notre poivre noir de Kampot et notre poivre rouge de Kampot.
Cependant, dans les pays tropicaux où la saison sèche est plus ou moins marquée, il peut donner d’excellentes récoltes. Découvrir notre article comment faire fleurir la vanille.
La saison sèche permet une bonne maturation des grappes, des récoltes par cueillettes plus groupées, un arrêt de la végétation, et un repos pour la liane, qui repartira, plus vigoureuse, avec les premières pluies, si elles ne sont pas trop fortes ou si elles sont atténuées par un ombrage léger, par des condensations nocturnes, et par des modes de cultures appropriés (paillage).
Le poivrier a peur des précipitations intenses et excessives qui gorgent le sol si le drainage n’est pas garanti par une faible pente et par la topographie.
Il a également peur du vent qui peut faire s’effondrer les tuteurs et décrocher les lianes en arrachant leurs pointes. La maturité et la fructification des fruits sont toutes deux favorisées par un bon ensoleillement.

 1. La culture du poivre sauvage

C’est un poivre que l’on trouve à l’état sauvage, comme son nom l’indique.
La liane va grimper autour de son tuteur d’arbres aux troncs robustes car elle pousse spontanément dans les hauteurs des arbres.
Dans le même ordre d’idées, les lianes doivent être localisées dans les profondeurs de la forêt tropicale de Madagascar.
En raison de la concentration dense de la végétation, l’exposition à la lumière est relativement insuffisante dans cette zone de la forêt.
La lumière est l’une des conditions nécessaires à la fructification, c’est pourquoi les lianes les plus hautes produiront des fruits.
Son prix de vente en France varie de 100 à 150 euros par kilo. Mais au Comptoir de Toamasina nous proposons le poivre sauvage de Madagascar moins chère au kilo et surtout par sac de 25kg.
Cependant, les agriculteurs ne reçoivent 5 à 6 euros par kilo pour la récolte du poivre.
Malheureusement, cela entraîne des abus.
En effet, il est logique que certaines personnes préfèrent couper les arbres jusqu’au sol quand on met en balance le danger de la récolte et la faible rémunération.
Cependant, cela a pour conséquence qu’une nouvelle récolte met beaucoup plus de temps à se régénérer.
Dans les faits, le poivre sauvage est menacé d’extinction.
Pour notre part, nous collaborons avec une entreprise morale qui soutient le développement durable auprès des agriculteurs de Madagascar. Nous fournissons ainsi à tous un poivre sauvage abordable et responsable.
Il faut qu’avec l’ensemble des cueilleurs, collecteurs, conditionnement, exportateur, importateur etc le prix monte rapidement.

Le poivre de Voatsiperifery (Piper borbonense), qui est indigène à Madagascar, appartient au même genre et à la même famille de plantes que le poivre commun (Piperaceae).
Comme le poivre commun, il appartient à la famille des pipéracées et est connu à Madagascar sous le nom de Voatsiperifery ou tsimamalatsaka (dans l’est de Madagascar). Il est appelé poivre Voatsiperifery en France (prononcé Vouatsiperifer).
Ses baies sauvages sont une épice réputée que les grands chefs utilisent.

Il pousse sur de grands arbres dans la forêt tropicale humide du sud-est chaud et humide de l’île de Madagascar, où il est exclusivement récolté à la main par des groupes locaux. Ce poivre est récolté à Madagascar à l’état sauvage.

Et pour autant que l’on sache, il n’a jamais été cultivé.
Son nom est une combinaison des noms malgaches de la plante, “tsiperifery”, et du mot “Voa”, qui signifie fruit. Poivre, donc.
C’est un petit fruit avec un minuscule appendice caudal, un poivre sauvage avec une queue. Son arôme est complexe, boisé, acide et épicé.

2. Le coût du poivre de Voatsiperifery

Le coût du poivre noir de Voatsiperifery varie considérablement en 2016. Son coût varie de 54 euros par kilogramme à 800 euros (620 euros) par kilogramme, avec une moyenne de 40 euros à 150 euros par kilogramme selon le conditionnement que vous avez acheté.

Par conséquent, il s’agit d’une épice rare, un peu comme le safran. Découvrez notre article sur le prix du safran.

 

3. Utilisations en cuisine du poivre sauvage de Madagascar

Il se marie bien avec les viandes rouges grillées car leur saveur est rehaussée par l’arôme boisé. De plus, il se marie bien avec la salade de fruits rouges, le gâteau au chocolat, le foie gras mi-cuit, le porc et l’agneau.

4. Informations sur l’écologie de l’espèce


Lys dioïque ( ?) qui grimpe à 5-10 m sur les arbres et possède une tige ligneuse. En s’accrochant au support fourni par les racines nées au niveau des nœuds, les rameaux stériles peuvent ramper ou grimper.
Feuilles simples, complètes et alternes. Des épis terminaux simples constituent les inflorescences. Fleurs blanches, dioïques. Les fruits sont des drupes ellipsoïdes ( ?), qui deviennent rouge brillant à maturité. Graines subcirculaires d’un diamètre d’environ 3 mn.
Ecologie et répartition : Espèce originaire de Madagascar, de l’île Maurice et de la Réunion, fréquente dans les forêts humides de basse à moyenne altitude.
Hauteur moyenne. Il appartient à la famille des bois. Du nord au sud et dans certains vestiges forestiers, on découvre le Voatsiperifery dans la forêt sempervirens, qui se situe dans l’est de l’île principale. De plus, elle existe dans le nord-ouest.
L’ethnie Tanala, parfois appelée “les hommes de la jungle”, vit dans le massif d’Ikongo, qui faisait à l’origine partie de la zone de Fort Carnot. Aujourd’hui, cependant, ce poivre exceptionnel est récolté dans de nombreuses zones différentes. Selon l’endroit où se trouve la forêt, différentes saisons sont appropriées pour la récolte. En général, le sud-est a plus d’un mois d’avance. Le site
De la fin du mois de juin à la fin de l’année, la récolte s’étire. Une année sur deux, la liane a des fruits abondants.
Ces baies de poivre sauvage sont répertoriées dans la pharmacopée comme ayant des effets réchauffants et calmants sur l’aérophagie.

5. La collection de Madagascar

Les bourgeons terminaux des fruits de la liane arrivent à leur terme. Jusqu’à une hauteur de 20 mètres, le cueilleur de fruits est libre de les rechercher. Une fois cueillis, les Voatsiperifery sont conservés dans des sacs de 25 KG. C’est de là que le collecteur arrive sur les lieux. Il connaît bien la région et a noué au fil du temps des relations avec divers collecteurs locaux. Il couvre une grande distance. Il programme ses cueilleurs pour qu’ils travaillent sur les marchés plusieurs fois par semaine, et c’est là que la transaction s’effectue après inspection de la qualité des baies et vérification que les sacs ne comportent pas une quantité excessive d’objets étrangers. La préparation de ces baies pour en faire le poivre sauvage que nous consommons en Europe fait souvent partie de la deuxième tâche du collecteur.

 

6. Le séchage du poivre sauvage de Madagascar

 

Sur de grandes bâches, le Voatsiperifery est séché à l’extérieur, en plein air. Pour un séchage uniforme, les baies sont fréquemment retournées. Le temps de séchage peut varier de trois quarts de jour à une semaine, en fonction du temps, de la saison et de la taille des baies. Les baies sont déplacées à l’intérieur par mauvais temps. Certains cuisiniers font sécher le poivre sauvage à l’aide d’un séchoir électrique avant de l’exposer au soleil pendant une courte période. Le poids après séchage par rapport au poids avant séchage est un rapport d’environ 1 à 10.

 

7. Le processus de tri

La Voatsiperifery tire toute sa valeur économique de cette opération laborieuse et chronophage. C’est toujours une activité qui mobilise de nombreuses familles. De plus, plusieurs types de tamis – souvent fabriqués à la maison – sont nécessaires pour cela. En fonction des polluants à éliminer, il existe des tamis de différentes tailles : débris végétaux (feuilles, queues, etc.), débris minéraux (pierres, terre…). Pour se débarrasser des plus petites particules, les baies passent également dans une rizière soufflante au hameau. Bien entendu, on peut se procurer sur le marché du Voatsiperifery trié dans une variété de qualité. [Nous]
Les baies préférables sont celles qui sont de taille régulière, noires, et qui sentent le poivre sauvage. Les baies encore rouges sont esthétiquement intrigantes, mais je ne trouve pas leur odeur ou leur saveur très séduisante. Dans un lot, une proportion de 10% à 20% semble appropriée. Le vannage du poivre sauvage permet d’éliminer les dernières impuretés qui sont amenées au bord par le mouvement de va-et-vient et qui sont si simples à éliminer.
Il s’agit d’une denrée rare car il est généralement difficile à récolter et les vignes, qui peuvent atteindre 20 mètres de haut, sont parfois inaccessibles. En raison de sa forte teneur en eau et de la fragilité des baies, la préparation doit être extrêmement soignée.
Pour faire un kilo d’épice sèche, il faut dix kilogrammes de baies fraîches. Les fruits sont rouges à maturité et deviennent noirs à l’âge adulte.
Les fruits, comme son parent “Piper nigrum L.”, deviennent rouges lorsqu’ils sont mûrs et noirs lorsqu’ils sont secs.

8. Typiquement, comment le poivre noir est-il cultivé ? (description de la façon dont il est cultivé)

Les agriculteurs des climats tropicaux cultivent le poivre le long de Piper nigrum, une liane, sur des piquets ou sur des arbres supports, des poteaux ou des treillis (humides). Il est collecté sous forme de grappes de graines pour la récolte. Le poivre peut être cultivé sur un sol humide, bien drainé, riche en matière organique, pas trop sec ni sujet aux inondations (à une altitude inférieure à 900 m). Les plantes sont multipliées par des boutures de 40 à 50 centimètres de long qui sont fixées aux arbres ou aux cadres environnants à une distance d’environ 2 mètres. Les poivriers préfèrent les arbres à l’écorce rugueuse à ceux à l’écorce lisse car ils peuvent grimper plus facilement sur ces derniers. Il n’y a plus de végétation concurrente, laissant juste assez d’arbres pour l’ombre et la circulation de l’air. Les pousses sont taillées deux fois par an, et les racines sont recouvertes de fumier et de paillis de feuilles. Pendant les trois premières années de la saison sèche, les jeunes plants sur des sols secs doivent être arrosés tous les deux jours. Les plantes commencent à produire des fruits au cours de leur quatrième ou cinquième année, et elles continuent normalement à le faire pendant sept années supplémentaires. Les plants de poivron en culture sont tuteurés et confinés à 3 m.

9. La fabrication du poivre

Vigne vivace et étalée, le poivrier peut atteindre une hauteur de près de 10 mètres. Il est souvent planté comme culture intercalaire dans les plantations de thé ou de café ou sur d’autres supports vivants (piquets) comme le kapok ou le Gliricidia. Les petites fleurs blanches de la plante apparaissent en grappes d’environ 50, formant des épis épais et minces. La graine solitaire est présente dans les minuscules fruits ronds de 0,5-1,0 cm de diamètre. Lorsque les baies arrivent à maturité, elles deviennent rougeâtres et ont une saveur chaude et un fort parfum. La plante a besoin d’une longue saison de croissance (plus de 2000mm par an), de températures modérément chaudes (20-40°C) et d’un peu d’ombre. Elle prospère dans les régions côtières ou à des altitudes inférieures à 1200 mètres. Des boutures de tiges exposées, placées près d’un arbre ou d’un poteau pouvant servir de support à la liane, sont souvent utilisées pour propager la plante. Deux à cinq ans après la plantation, les lianes commencent à produire des fruits, qu’elles continuent à produire tous les trois ans jusqu’à ce qu’elles aient presque 40 ans.

10. Plantation et multiplication

Le poivre noir peut être multiplié en utilisant au moins trois techniques différentes : les graines, les boutures racinées avec stolons (+) et les plants greffés. Les boutures de stolons prélevées sur les parties supérieures de jeunes vignes vivaces, robustes et à haut rendement sont souvent utilisées pour la propagation. Un stolon est une branche horizontale qui aide les bourgeons à se développer en nouvelles plantes. Ces boutures sont enracinées et cultivées dans des pépinières ombragées, où les plantes peuvent recevoir beaucoup d’engrais et sont bien arrosées.
Méthodes de transplantation
Le poivron est souvent cultivé sur des supports de 4 m de haut, tels que des piquets en bois ou en béton, des tiges de fougères arborescentes ou de jeunes arbres vivants, espacés de 2,4 m de distance. Avant de planter les boutures enracinées, les supports ou les piquets sont mis en place. Vous pouvez planter plusieurs boutures à côté de chaque support. Une taille régulière permet de maintenir les plantes à la hauteur de leurs tuteurs et favorise les ramifications latérales et une croissance dense. L’espacement suggéré et utilisé pour les plantations intercalaires dans des pays comme la Malaisie et le Sri Lanka est de 2,5 m 2,0 m (8,2 ft x 6,6 ft), ce qui équivaut à 2 000 plants de poivrons par hectare (810 plants par acre).

11. La récolte (havesting)

Pour produire des grains de poivre de la plus haute qualité, la plante doit être récoltée au bon stade de développement. De la floraison à la récolte, la culture au Kerala, en Inde, prend 6 à 8 mois. Lorsqu’une ou deux des baies de la pointe commencent à devenir orange et que les baies sont dures au toucher, les grains de poivre sont récoltés. Les pointes des fruits sont cueillies à la main dans leur intégralité. Au fur et à mesure que les baies mûrissent et se développent, le goût et la chaleur du poivre augmentent.
se développent et mûrissent. Bien que les baies de poivre puissent être cueillies lorsqu’elles sont encore vertes, les poivrons secs seront moins piquants et moins savoureux que les baies récoltées plus tard. Le piquant des poivrons augmente au cours de la maturation, bien qu’il ne s’intensifie pas beaucoup dans les derniers stades. La dernière fois que les baies peuvent être récoltées, c’est lorsque quelques baies sur chaque pointe commencent à devenir orange ou rouges. Les baies commenceront à pourrir si elles sont cueillies plus tard. Les baies qui commencent à peine à devenir jaunes ou orange sont utilisées pour fabriquer le meilleur poivre noir. Le poivre Tellicherry est le nom donné à ce type de poivre, qui est généralement cultivé en Inde. Les grains de poivre Tellicherry sont un peu plus gros que la moyenne, d’une couleur plus foncée que le brun moyen, et leur prix est plus élevé que la moyenne. Il n’y a plus de risque que les baies soient mangées par les oiseaux ou perdues à cause du mauvais temps lorsqu’on les laisse mûrir plus longtemps.
Les grains de poivre séchés coûteront plus cher après cette procédure, mais ils seront de meilleure qualité.
Récolte précoce
La peur du vol est le principal moteur de la récolte immature. Les meilleurs rendements et la plus grande valeur finale du produit, si la récolte est effectuée correctement lorsqu’elle est à pleine maturité, peuvent compenser les pertes liées au vol.
voler

12. Triage/battage 

Après la récolte, les baies de poivre sont séparées de la tige soit manuellement, soit mécaniquement, soit en les frappant avec des massues ou des fléaux (battage) (MINIM). Les tiges sont coupées et jetées.
Les baies de poivre recueillies sont généralement séparées des pointes avant le séchage. Pour ce faire, on utilise les mains, on frappe avec des bâtons ou des fléaux, ou on marche sur les pointes de poivre.
15. Blanchiment et écaillage
En blanchissant les baies de poivre dans de l’eau chaude pendant environ 10 minutes, vous pouvez obtenir qu’elles deviennent brun foncé ou noires en quelques heures. Le fruit sèche et brunit plus rapidement lorsqu’il est blanchi, mais pour les transformateurs à très petite échelle, le coût du combustible pour faire bouillir l’eau peut être prohibitif. Les fruits sont séchés après avoir été roussis. Dans la mesure du possible, évitez de procéder à cette action.

14. Organiser

Un produit pur est nécessaire. La fabrication d’un produit suffisamment propre est le principal obstacle à la capacité des petits producteurs de poivre à exporter leur récolte.
la création d’un produit suffisamment propre. À l’aide d’un panier à vider, enlevez d’abord les débris, la saleté et les pierres.
Pour le vannage, on utilise un panier. La même procédure que pour le riz peut être utilisée pour cela. Une personne compétente dans ce métier peut déplacer rapidement et efficacement les pierres, la poussière et la saleté (elle peut nettoyer plus de 100 kg de poivre en une journée de huit heures).
une journée de huit heures. Il est possible d’acheter ou de fabriquer des machines qui peuvent enlever la poussière, la saleté et les pierres. Le vannage manuel de la récolte est la meilleure méthode pour une exploitation à petite échelle. Après le vannage, la récolte doit être lavée à l’eau. Pour des rendements journaliers allant jusqu’à 50 kg, il suffit de deux ou trois seaux en plastique de 15 litres. Le lavage à la main et la vidange de la récolte sont nécessaires deux ou trois fois. Pour des volumes plus importants, il est possible de créer un évier ou un bassin de 1 m3 avec un trou d’obturation. Le béton est une option. Cependant, pour éviter une recontamination par de l’eau contaminée, l’eau doit être changée souvent. Uniquement
N’utilisez que de l’eau propre et potable.
Avant le séchage, les baies de poivre peuvent être blanchies en les immergeant pendant 10 minutes dans de l’eau chaude. Cela permet d’accélérer le processus de séchage et de brunissement des baies. Cependant, le prix de l’essence peut être exorbitant.

15. Conservation du site

Les poivres secs doivent être conservés à l’abri de la lumière directe du soleil dans des récipients hermétiques. Les grains de poivre qui ont été conservés doivent être contrôlés souvent pour vérifier qu’ils ne sont pas dégradés ou humides. Ils doivent être re-séchés jusqu’à un taux d’humidité de 10% s’ils ont absorbé de l’humidité. L’espace de stockage doit être bien rangé, sec, exempt de parasites, frais et propre. Pour empêcher les insectes et la vermine d’entrer dans l’espace, il faut mettre des moustiquaires aux fenêtres.
Garder les insectes hors de l’espace. Les aliments ne doivent pas être conservés dans la même pièce que les détergents ou les peintures aux arômes forts.
pièce identique.

 16. Séchage

La qualité du produit fini est influencée par cette étape, ce qui en fait la plus cruciale. Les grains de poivre doivent être séchés.
Il est essentiel de sécher les grains de poivre le plus rapidement possible pour éviter que des moisissures ne se développent sur eux pendant le séchage.
le séchage. Le poivre sec doit être séché en plein soleil pour devenir noir. Le séchage peut y contribuer.
On peut le faire en le séchant au soleil, en utilisant un séchoir solaire ou en faisant les deux en brûlant du bois sec et en utilisant un séchoir solaire. Afin d’éviter la formation de moisissures, les baies de poivre doivent être séchées jusqu’à ce qu’elles soient ridées et noires, avec un taux d’humidité final de 8 à 10 %.
Séchage solaire Autrefois, les baies de poivre étaient étalées sur un sol en béton et séchées avec la chaleur naturelle du soleil. Les meilleures surfaces de séchage à utiliser sont les nattes de bambou enduites de pâte de fenugrec, les sols en béton ou le PEHD noir, qui offrent une qualité supérieure et un résultat final plus propre. Les baies doivent être retournées et ratissées plusieurs fois par jour pour assurer un séchage complet. Le séchage au soleil demande un certain effort.
Le séchage au soleil est souvent suffisant pour sécher les marchandises pendant la saison sèche. Jeter les marchandises sur des nattes au soleil est l’approche la plus simple et la plus abordable. Cependant, cette méthode présente des inconvénients.
méthode. Des orages inattendus peuvent remouiller la récolte, et la poussière et la saleté sont projetées sur elle. Ces problèmes sont évités en utilisant un séchoir solaire. Le séchoir solaire, illustré à la figure 1, est le type le plus simple.
Le séchoir solaire, illustré à la figure 1, est la version la plus élémentaire. Il peut être construit à l’aide de matériaux déjà accessibles à proximité (par exemple, du bambou, de la fibre de noix de coco ou du tissu en nylon).
Un “séchoir solaire Exell” pourrait être utilisé pour les unités plus importantes (plus de 30 kg/jour) ; voir la figure 2. Cependant, le prix de la construction est plus élevé, et il est nécessaire d’investir dans un système de séchage solaire.
Pour garantir l’acquisition d’un revenu plus important provenant d’épices de meilleure qualité, une révision financière complète doit être effectuée en raison de l’augmentation des frais de construction.
Les épices de meilleure qualité peuvent rapporter plus d’argent, le coût supplémentaire est donc acceptable. Le séchage au soleil ou l’utilisation d’un séchoir solaire pendant la saison des pluies ou les périodes de forte humidité, qui coïncident souvent avec la récolte des épices, sont inefficaces. Il est nécessaire d’utiliser un séchoir artificiel qui fonctionne avec une source d’énergie bon marché. Il peut s’agir d’un séchoir pour pailles sèches, d’un séchoir à bois ou d’un séchoir utilisant à la fois l’énergie solaire et le bois. Les figures 3 à 6 illustrent une combinaison de séchoir à bois et de séchoir solaire qui a été utilisée au Sri Lanka et qui est basée sur le séchoir McDowell.
Séchage excessif Il est important de prendre des précautions pour éviter le séchage excessif des cultures, qui peut entraîner la perte des nutriments qui rehaussent la saveur. Un opérateur de séchoir apprendra rapidement à déterminer manuellement la teneur en humidité des récoltes. Le taux d’humidité ultime
Le taux d’humidité ultime doit être inférieur à 10 %. S

17. Maladies

Depuis 1992, une maladie ravage les plantations de poivrons. Elle pollue le sol et produit un piétin (pourriture soudaine des racines). Le coupable est un champignon appelé Phytophtora capsici, qui ressemble à une algue. Il peut rester dans le sol pendant plusieurs années. La chaleur et la pluie favorisent la reproduction de ses cellules. Une initiative de recherche pour lutter contre la maladie a été financée par l’ONU. Les scientifiques conseillent aux producteurs de pratiquer une bonne gestion des engrais, de semer les éléments nutritifs et de planter plusieurs variétés de poivrons capables de résister à l’assaut de la maladie. Le professeur R. Vasudev du College of Forestry de Sirsi, en Inde, affirme qu'”aucune maladie grave n’a encore été identifiée chez les poivriers sauvages (Piper hookeri).
Bien que les poivrons sauvages (Piper hookeri) poussent de manière isolée sous des forêts à canopée fermée et puissent sembler exempts de maladies, des enquêtes ont révélé qu’ils sont tout aussi sensibles aux infections. “
La pourriture des racines et des tiges pourrait être le principal agent pathogène affectant la culture du poivre noir dans plusieurs régions du globe.
La pourriture des racines et des pieds, qui est provoquée par Phytophthora capsici et plusieurs autres espèces de Phytophthora, pourrait être le principal problème de maladie affectant la production de poivre noir dans plusieurs régions du globe. Ces maladies aiment les sols humides et mal drainés, où elles peuvent se développer. Des feuilles flétries et des tiges décolorées près de la surface du sol sont des signes de pourriture des racines. Ces infections, cependant, peuvent également endommager les feuilles, ce qui conduit à
Ces infections peuvent toutefois aussi endommager le feuillage, entraînant le roussissement des feuilles et des baies. Ces maladies peuvent rapidement entraîner la mort des plants de poivrons.
Ces maladies peuvent rapidement entraîner la mort des plants de poivrons (en moins de 10 jours). Certaines cultures de poivrons ont subi des dommages importants à la suite de la pourriture de la tige et de la maladie du flétrissement du poivron. Le Fusarium solani f. sp. piperis, une maladie fongique, se propage par le sol. Dans certaines régions, le virus de la mosaïque du concombre peut entraîner la maladie mortelle de la mosaïque du poivron.
Cette maladie des plantes s’attaque à une grande variété d’espèces d’hôtes alternatifs dans le monde entier, ce qui démontre sa gamme d’hôtes extraordinairement large. Les nématodes parasites des plantes, tels que les nématodes à galles (Meloidogyne spp.) et les nématodes fouisseurs (Radopholus simils), entre autres, peuvent également nuire aux plants de poivre.
Ces parasites provoquent le jaunissement des feuilles, la formation de galles et la pourriture des racines, ainsi que la mort progressive de la plante.
Dans les pépinières, des champignons comme Rhizoctonia sp. peuvent provoquer certaines maladies qui, lorsqu’elles sont présentes et que le temps est chaud et humide, peuvent entraîner la perte des feuilles des jeunes plants.
Une ressource en voie de disparition à Madagascar
Certains cueilleurs n’hésitent pas à transpercer les lianes de l’arbre pour obtenir les baies, afin d’éviter une tâche plus longue et plus pénible. Selon les estimations, ce type de récolte représente 60 à 70 % de la Voatsiperifery. Mais s’ils le font, c’est que des réseaux de collecteurs malhonnêtes qui assassinent peu à peu la poule aux œufs d’or les y ont poussés.
Le poivre sauvage nécessite un travail important, difficile et minutieux. Tous les intermédiaires de la filière profitent d’une commercialisation avisée, ce qui est normal. Ce genre de produit serait tué s’il était vendu.
En revanche, il ne faut pas soutenir la croissance d’une industrie de “trafiquants” qui vendent le Voatsiperifery sur Internet pour environ 400 €/kilo (sans en connaître la qualité ou la pureté), car cela pourrait favoriser l’exploitation de la ressource. La réduction des régions de culture de ce poivre sauvage est le résultat de la déforestation.
Un voyage d’étude à Madagascar est-il nécessaire ? Discussion – Il est crucial de maintenir la capacité des graines de Voatsiperifery à germer. Le processus de séchage doit être réussi.
Il est essentiel que la capacité de germination des graines ne soit pas compromise par le séchage (comme expliqué ci-dessus). Il est peut-être préférable d’utiliser un séchage naturel au soleil plutôt qu’un séchage électrique, du moins si le séchage électrique est chauffé afin d’éviter une chaleur trop intense. ou un séchage par ventilation (température plus basse).
– Il est nécessaire de conserver le produit fini, qui sert de ressource génétique, au froid dans un environnement ventilé (à 15% d’humidité pour les graines).
– Afin de diversifier la ressource génétique à notre disposition, nous nous efforcerons d’acheter d’abord les graines sèches de Voatsiperifery auprès de plusieurs fournisseurs de qualité variable ou, si possible, sans passer par un intermédiaire, afin de ne pas alourdir le budget du projet.
ressources génétiques disponibles pour nous.
En les trempant dans l’eau chaude pendant une nuit, nous chercherons à stimuler leur germination. Les graines seront ensuite plantées dans un sol lumineux, fertile, sain et bien drainé après avoir été traitées (compost horticole). consultez le chapitre

Le poivre sauvage de Madagascar utilisé en cuisine

Le poivre sauvage a de nombreuses applications. Tout d’abord, il peut être utilisé pour assaisonner la viande rouge et les salades de fruits.
Il peut également être inclus dans une variété d’entrées froides, comme le taboulé ou la mozzarella à la tomate.
Les œufs qui ont été cuits à la poêle contiennent également la petite graine.
Si ce n’est pas le cas, on peut utiliser un moulin à épices pour la moudre en poivre de table.
Enfin, tant que vous appréciez ses saveurs légèrement inhabituelles, vous pouvez l’utiliser à peu près partout. En outre, il peut être associé à d’autres herbes comme les oignons, le safran ou le piment dans certaines recettes.

Tout savoir sur la récolte du poivre sauvage malgache 

Le Voatsiperifery est récolté à la main dans les forêts tropicales et humides de l’île car il pousse naturellement sans intervention humaine. La récolte du poivre sauvage s’effectue principalement entre octobre et décembre, et demande une grande habileté.
Dans la jungle malgache, les lianes sur lesquelles pousse le poivre sauvage s’enroulent autour d’arbres de plus de 20 mètres de haut. Cette récolte se fait après plusieurs phases :
La flexibilité et la finesse sont des traits essentiels pour la récolte car les cueilleurs doivent utiliser leurs mains nues pour grimper aux arbres et récolter les fruits.
Le premier tri : Pour protéger l’intégrité du poivre, l’épice doit d’abord être triée manuellement avant d’être classée.
La rencontre entre les collecteurs et les cueilleurs : Ils se réunissent pour échanger les récoltes de poivrons sur les marchés de l’île.
Le collecteur trie une seconde fois les baies avant de les laver et de les arranger. Les baies doivent ensuite être nettoyées et séchées au soleil. Elles perdront à cette étape environ 90% de leur poids initial en raison de leur teneur en eau exceptionnellement élevée. Saviez-vous qu’il faut au moins 10 kilos de baies fraîches pour produire un kilo de poivre sec ?
La revente : Afin de garantir une meilleure qualité pour les futurs clients, le poivre sauvage est revendu à différents exportateurs qui sont mandatés pour effectuer des contrôles de qualité et se charger du conditionnement en vrac.

un poivre supérieur

Les qualités distinctives et la rareté de l’épice caractéristique de Madagascar la rendent remarquable. Le poivre sauvage est unique en ce qu’il donne du piquant tout en restant doux. Les saveurs boisées sont suivies de notes fruitées avec un soupçon d’agrume sur la langue, qui captiveront votre goût.
En plus de ses qualités délicieuses, le poivre sauvage présente divers avantages pour la santé : il contribue à une digestion normale et possède des capacités anti-inflammatoires et antibactériennes.
Vous avez reçu un poivre sauvage de Madagascar que Le Comptoir de Toamasina a récolté et trié à la main. Nous vous proposons trois sortes distinctes de poivre sauvage : le poivre rouge, qui mélange les parfums des deux autres poivres, et le poivre noir, connu pour ses notes boisées. Le poivre blanc est réputé pour ses arômes fruités et ses notes d’agrumes.

 

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