L’avancée de la mer laisse l’açaí salé et les riverains sans eau à l’embouchure de l’Amazone
Situé à l’embouchure de l’Amazone, l’archipel de Bailique dans l’Amapá va avoir énormément d’açai et c’est sa principale source de revenus.
Mais la montée du niveau de l’océan Atlantique au-dessus du niveau du plus grand fleuve du monde qui fait vivre des millions de brésiliens et surtout où pousse énormément de palmier pinot qui va produire le fruit pourpre. L’Océan menace l’activité économique de cet archipel et surtout de ses 15 0000 résidents.
Découvrez notre article qu’est-ce que l’açai ?
La mer prend d’assaut le fleuve d’amazone, il a toujours eu une lutte entre les deux mais le fleuve avait l’avantage dans l’embouchure. En 2022, l’Amazone a perdu l’avantage et 8 îles ont été touchées par la montée des eaux.
Aujourd’hui, la mer entre totalement dans la Bailique, avant, elle longé.
En Janvier la récolte se termine mais avec de l’açai qui va avoir une saveurs différente des autres années.
En août l’açai a eu un goût salé, le 14 octobre, la ville de Macapa va décréter l’état d’urgence, car dans le district, la mer rapporte une victoire sur le fleuve et la population va avoir uniquement de l’eau salée. Une distribution de nourriture et d’eau minérale va se mettre en route dans le district à 12 heures de bateau depuis Macapa.
L’impact affecte également les baies d’açaí. Depuis 10 ans, on remarque un açai qui devient salé. Aujourd’hui, c’est plus de 200 producteurs qui se retrouvent en danger avec la montée de l’océan et notamment pour la production de l’açai.
Acheter de l’açai en poudre, Le Comptoir de Toamasina, importe directement l’açai d’une plantation partenaire.
L’avancée de la mer laisse l’açaí salé
L’Açai devient de plus en plus salé
L’eau de mer envahit le territoire, et l’açaí va subir des altérations, dans sa saveur. On sait que l’açaí consomme beaucoup d’eau quand il est cultivé dans les zones marécageuses. L’acide des zones arides consomme moins d’eau mais sa producteur passe de 5 tonnes contre plus de 15 pour l’açai cultivé proche des côtes . Il y a des endroits, au nord du Brésil, où l’açaí est totalement salé et pratiquement impossible de le vendre. Car le consommateur ne va pas l’aimer.
Cette menace intervient à un moment où la baie de l’Amazone et son embouchure traverse une phase de consolidation et d’expansion.
Après des années d’exploitation prédatrice du cœur du palmier pinot, les cultivateurs d’açaí, vont commencer à extraire le fruit pour le vendre. Mais il faut que la forêt reste sur pied, et la principale intervention est le nettoyage de la zone, par l’élagage. Et parfois il coupe. On trouve dans certains lieux, plus de palmier pinot que de forêt originale.
Aujourd’hui, des formations pour préserver la forêt son fait.
Malgré les bonnes pratiques qui vont se répandre et le boom de l’açaí, les habitants souffrent de la structure précaire. Les maisons dépendent de l’énergie fournie par des générateurs fonctionnant à l’essence, dont le prix est de plus en plus prohibitif. Il n’y a pas de système d’égouts adéquat. L’hôpital le plus proche se trouve à Macapá.
C’est pour cela que Le Comptoir de Toamasina travaille avec un projet de plantation éco-responsable en Amazonie. Il est très difficile d’acheter un açai qui répond à la chartre du Comptoir de Toamasina.
Aujourd’hui les bains vont se faire généralement avec de l’eau saumâtre, ce qui laisse le corps collant et avec une odeur semblable à celle des poissons de haute mer. Pour pallier à la pénurie d’eau, beaucoup récupèrent de l’eau de pluie ou se rendent en canoë dans des cours d’eau non contaminés.
Vous pouvez imager pour se nourrir, cuire le riz, le coût que cela va avoir.
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), chaque personne doit utiliser 50 à 100 litres d’eau par jour.
Aujourd’hui, le développement de captage de l’eau de pluie va essayer de résoudre le problème de la population, mais l’avancée de la mer commence à faire des dégâts.
L’embouchure de l’Amazone vulnérable à la montée de la mer
Au Brésil l’embouchure de l’Amazone est l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique, car elle se trouve dans la zone d’influence de l’océan et du continent.
Le réchauffement climatique laisse l’açai salé – Arnaud spécialiste dans l’import export d’açai
En outre, il s’agit de basses terres. On pourrait se retrouver comme au Pays-bas
L’ampleur de l’intrusion d’eau salée à l’embouchure du fleuve Amazone augmentera avec l’élévation du niveau de la mer. Cela génère des effets sur des kilomètres et des kilomètres à l’intérieur des terres. Et notamment un changement de l’éco-système et une population qui risque de vouloir déménager vers les villes.
Ces effets ne se limitent pas à la surface et incluent la pénétration d’eau salée dans la nappe phréatique.
Cela aura un impact sur tous les processus qui en dépendent, de la collecte de l’eau et sur la culture de l’açai.
Il faut savoir que les barrages hydroélectriques sur les rivières amazoniennes qui empêchent l’arrivée des sédiments et freinent le débit du fleuve.
Ce rejet solide est responsable de la formation des terres à l’embouchure de la rivière. Si cet apport de sédiments diminue, l’érosion côtière augmente.
L’açaí salé est aujourd’hui une réalité
Comme vous pouvez le voir l’açaí salé est une réalité et l’avancée de la mer est va faire des dégâts en changeant l’éco-système fragile de l’embouchure de l’Amazonie.
Découvrez un lieu magique, le Tocantins et Jalapao avec la production d’un açai rare et incroyable.
