Découvrez les abeilles en Polynésie et son action sur la vanille
Découvrez les abeilles en Polynésie et son action sur la vanille. Vous allez découvrir les trésors de la ruche. Mais attention, les Abeilles à Tahiti ne vont pas polliniser la vanille.
À l’occasion de la Journée Mondiale des Abeilles, célébrée le 20 mai, nous rendons hommage à ces petites insectes qui fascinent jusque dans nos îles éloignées. Pollen, cire, gelée royale, propolis, miel… Voilà les trésors qu’elles nous offrent, et nous nous émerveillons devant leurs contributions essentielles.
Ce sont les missionnaires qui, à la fin du 19ème siècle, ont introduit les premières colonies d’abeilles dans à Tahiti, dans le but de produire de la précieuse cire. Il est surprenant de savoir qu’il existe plus de 20 000 espèces d’abeilles à travers le monde. À Tahiti et ses îles, l’abeille utilisée en apiculture est l’Apis mellifera, issue de croisements entre des abeilles venues d’Australie, de Nouvelle-Zélande et même du Chili. Ces êtres fascinants ont à leur disposition une variété de moyens pour communiquer : sons, odeurs et même danses. Mais attention, elles sont plus agressive que l’abeille européenne.
Mais unique une petite abeille du Mexique peut polliniser la vanille.
Chaque colonie d’abeilles collecte divers types de pollen, agissant ainsi comme un indicateur de l’origine du miel en fonction des fleurs butinées.
L’essor de l’apiculture dans nos îles trouve ses racines dans les années 1970. À ce jour, cette filière produit environ 200 tonnes de miel annuellement. Le pays compte 250 apiculteurs passionnés, avec 10 000 ruches déclarées en 2018 et 60 000 abeilles par ruche. Depuis plusieurs années, l’association Apis Porinetia joue un rôle primordial dans la sensibilisation des apiculteurs. En effet, la contribution cruciale des abeilles à nos écosystèmes ne peut être sous-estimée. Elles assurent la pollinisation de 80% des plantes à fleurs, une étape vitale pour la reproduction végétale et donc pour la production des fruits et des légumes.
Sur l’île de Tahiti, dans la commune de Mahina, Raiarii Crawford offre des formations pour ceux qui aspirent à devenir apiculteurs. Sa passion et son savoir-faire contribuent à la préservation de ces gardiennes de la nature et à la perpétuation de l’apiculture locale.
La Structure et l’organisation de la Colonie d’Abeille
Au sein de chaque colonie, une organisation en trois castes distinctes prévaut :
En tête de cette hiérarchie se trouve la reine, véritable pilier de la cohésion de la colonie. Son rôle ne se limite pas à maintenir l’unité, car elle est aussi la source de tous les membres de la ruche.
Elle œuvre à la ponte d’environ 2000 œufs chaque jour, et il est recommandé de la renouveler tous les deux ans pour maintenir une production optimale. Il est important de noter que la reine dépose deux types d’œufs : les œufs fécondés, qui engendreront les ouvrières et d’autres reines, et les œufs non fécondés, donnant naissance aux mâles.
Ensuite, prennent place les ouvrières, comptant entre 20 000 et 60 000 individus au sein d’une ruche ou d’une colonie.
Les missions d’une ouvrière évoluent en fonction de son âge : débutant comme nettoyeuse, elle devient ensuite nourrice, puis magasinière, pour finalement embrasser le rôle de butineuse jusqu’à la fin de sa vie.
Enfin, les mâles, ou faux-bourdons, complètent cette triade. Leur unique et ultime tâche consiste à s’accoupler avec la reine, après quoi ils périssent.
L’Alimentation et les Besoins Nutritionnels
La reine, quant à elle, se sustente exclusivement de gelée royale, une substance d’une importance vitale pour son rôle dans la colonie. Les ouvrières et les mâles, en revanche, tirent leur subsistance principalement du miel et du pollen. Le miel leur fournit des glucides, une source essentielle d’énergie, tandis que le pollen des fleurs leur apporte des protéines et des lipides, contribuant ainsi à leur bien-être et à leur vitalité.
Les larves subissent une alimentation en plusieurs étapes, débutant avec la gelée royale puis évoluant vers une combinaison de miel et de pollen. Cependant, à l’opposé des larves destinées à devenir des reines, qui sont exclusivement nourries de gelée royale pendant toute la phase larvaire, les larves des autres castes bénéficient d’une variété d’apports nutritionnels.
Enfin, il est crucial de souligner que l’eau joue également un rôle indispensable dans la vie des abeilles. Juste comme les autres créatures, elles ont besoin d’une source d’hydratation pour maintenir leur fonctionnement et leur vitalité.
Arnaud, la vanille et les abeilles
Arnaud, surnommé “Arnaud Vanille”, assume la présidence de la SAS TUXA. Passionné par la faune et intrigué par les insectes depuis sont arrivées au Brésil, il s’est aventuré dans le monde de l’apiculture en 2016 jusqu’en 2019. Avant cela, il a consacré ses samedis matins pendant un mois à suivre une formation apicole dans une plantation à 40km de Belo Horizonte. Suite à cette formation, il a fait l’acquisition de ses deux premières ruches auprès d’un apiculteur local, chacune abritant une jeune colonie d’abeilles. Il a aménagé leur emplacement dans un sitio où la végétation est luxuriante. Pendant 1 an Arnaud va regarder comment fonctionne une ruche, puis il donner ses ruches à la suite de cette expérience.
Les Périls qui Guettent nos Ruches
Au cœur de la Polynésie française et du Brésil, un environnement préservé abrite les précieuses abeilles, offrant une barrière naturelle contre les maux qui affligent tant d’autres colonies à travers le monde. Toutefois, même le paradis polynésien et brésilien n’est pas à l’abri de la Loque Américaine, une redoutable infection touchant les larves en phase de fermeture, ajoutant ainsi un défi aux apiculteurs. Une multitude de parasites et de maladies se révèlent responsables de la déclinaison des abeilles dans diverses contrées. Or, ces maladies ne sont pas toujours visibles à l’œil nu, insidieusement dissimulées sur les abeilles, dans les ruches, dans la cire, voire même dans le miel lui-même.
En parallèle, ces fléaux mettent en péril la vie des abeilles, sapant directement les assises de nos produits locaux. C’est pour cette raison qu’à partir de 2010, une interdiction stricte a été émise, prohibant l’importation de matériel apicole, de cire, d’abeilles, de miel et autres produits associés aux ruches. Cette mesure salvatrice vise à sauvegarder les abeilles de Polynésie des ravages des maladies, garantissant ainsi la préservation de nos précieuses ressources.
Célébrer la Journée Mondiale des Abeilles
Lors de la célébration de la Journée Mondiale des Abeilles, nous mettons en lumière le sanctuaire dont bénéficient nos abeilles en Polynésie française, Madagascar et au Brésil. C’est un havre préservé face aux fléaux décimateurs qui affligent de nombreuses colonies ailleurs dans le monde. Cependant, le fenua n’échappe pas aux défis posés par la loque américaine, une maladie touchant le couvain operculé, qui vient complexifier la tâche des apiculteurs. Un éventail de parasites et de maladies œuvre à la destruction des abeilles dans diverses contrées. Or, ces maladies, sournoises, peuvent se dissimuler sur les abeilles, au sein des ruches, dans la cire, voire même dans le miel récolté.
En outre, ces périls planent sur les abeilles, mettant en péril nos précieux produits locaux. Dès lors, depuis toujours, une interdiction rigoureuse a été établie, prohibant l’importation de matériel apicole, de cire, d’abeilles, de miel et autres produits associés aux ruches. Cette démarche éclairée vise à préserver les abeilles brésiliennes des ravages de ces maladies, protégeant ainsi notre écosystème unique et nos ressources essentielles.
Ingrédients
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Préparation
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