Les mythes et les croyances populaires contribuent également à retirer les adultes de la consommation de lait. Cependant, l’exclusion de ce produit et de ses dérivés de notre alimentation peut rendre difficile l’obtention de certains nutriments essentiels, ce qui entraîne une nutrition inadéquate.

Quelle est la valeur nutritive du lait ?

Le lait de vache est considéré comme une source importante de protéines de haute valeur biologique pour l’homme, contenant, en moyenne, 6,4 g par tasse de 200 ml.

Cela signifie que, contrairement aux sources d’origine végétale, le lait contient tous les acides aminés essentiels en quantité suffisante pour répondre à nos besoins quotidiens. De plus, ils sont faciles à digérer et meilleurs pour l’absorption des vitamines et des minéraux. Il faut savoir que le lait est partout dans notre alimentation. En France, on boit le matin le café avec du lait ensuite le fromage, dans le béchamel au safran, la purée, yaourt et fromage il est partout.

Une étude a analysé le régime alimentaire de 272 femmes pendant la période préménopausique et a identifié que celles qui consommaient moins de lait et de produits laitiers obtenaient des résultats inférieurs dans l’évaluation de la qualité de leur alimentation.

En effet, le lait est une source de protéines, de vitamine A, de vitamines du complexe B et de minéraux tels que le calcium, le phosphore, le potassium et le magnésium. N’hésitez pas à prendre de l’acérola en poudre, la plus grande source de vitamine C.

Dans notre alimentation, environ 70% du calcium alimentaire est obtenu par la consommation de produits laitiers.

Pour obtenir la recommandation quotidienne de ce minéral, il est essentiel d’ingérer trois doses de lait et de produits laitiers, tels que: un verre de lait, une grande tranche de ricotta et un pot de 170 grammes de yogourt naturel.

Cependant, il y a des personnes ayant des restrictions alimentaires, en raison d’allergies ou d’intolérances diagnostiquées, qui ne peuvent pas consommer de produits laitiers et qui doivent répondre à leurs besoins en calcium avec d’autres options alimentaires. Ce processus doit toutefois être effectué judicieusement, avec l’accompagnement d’un médecin ou d’un nutritionniste.

Après tout, peut-on remplacer le lait dans notre alimentation et par quoi et comment ?

Pendant deux ans, une enquête menée aux États-Unis a suivi 17 000 personnes et a évalué l’impact de l’ajout ou du retrait de produits laitiers et de leur remplacement par d’autres aliments sources de calcium.

L’étude a conclu que, bien qu’il soit possible d’atteindre la recommandation de ce nutriment (1 000 milligrammes par jour) sans la consommation de lait et de produits laitiers, il existe un compromis lié à l’apport en protéines et en certains micronutriments tels que les vitamines A, B2 et B12, le potassium, le phosphore et le magnésium, car d’autres groupes d’aliments ne sont pas en mesure de répondre à notre demande, compromettant l’absorption du calcium.

Ainsi, les aliments qui contiennent une quantité considérable de calcium, tels que les épinards, les patates douces et les haricots, et qui sont riches en acide oxalique, une substance qui entrave l’absorption des nutriments, ont des taux d’absorption du calcium inférieurs à ceux du lait: 5% pour les épinards contre 30% pour le lait, ce qui équivaut aux quantités des deux.

Une autre considération à prendre en compte concerne l’acide phytique, présent dans les aliments riches en fibres, qui, à des concentrations élevées, diminue l’absorption du calcium. Par conséquent, bien que certains légumes soient de bons fournisseurs de calcium, il est nécessaire de les ingérer en quantités beaucoup plus élevées que celles du lait afin d’atteindre des quantités significatives du nutriment dans notre corps.

C’est vrai de dire que le lait est mauvais pour le corps humain ?

Des études ont montré que la consommation de lait et de ses dérivés est associée à un risque plus faible de développer un syndrome métabolique (association de facteurs de risque de maladie cardiaque), d’hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires et de certains types de cancer en raison de sa valeur nutritionnelle.

La principale préoccupation concernant l’influence négative possible des aliments, en ce qui concerne les maladies cardiaques, est associée à leur teneur en graisses saturées.

Cependant, des résultats récents montrent que la plupart des études n’ont pas été en mesure de retracer une association entre la consommation de produits laitiers et un risque accru de maladies cardiovasculaires, de maladies coronariennes et d’accidents vasculaires cérébraux – quel que soit le taux de graisse impliqué.