Les noix du Brésil à la pointe du développement durable en Amazonie
Quand je suis arrivé au Brésil en 2015, je ne pouvais pas croire que les noix du Brésil à la pointe du développement durable en Amazonie. C’est en Novembre 2016, lors d’une rencontre avec mon producteur d’açai à Sao Paulo qu’il m’a expliqué le développement durable en Amazonie.
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L’essor de la production de noix du Brésil à Acre
Il y a quelques mois, nous avons mis en lumière la productivité croissante du Brésil dans nos articles sur l’acérola, l’açai et des fruits et épices de l’Amazonie mais aussi en mettant l’accent sur l’exemple des noix du Brésil.
Actuellement, la Bolivie domine le marché d’exportation de ce produit, soulignant ainsi les opportunités d’exportation manquées par le Brésil et la valeur ajoutée relativement faible du produit.
Je suis ravi de partager qu’au cours d’un voyage récent à en Amazonie, j’ai observé des signes indiquant que cette situation commence à évoluer. La Coopérative centrale pour la commercialisation extractive d’Acre (Cooperacre), établie il y a 20 ans par des agriculteurs aujourd’hui dans leur quatre-vingtième année, centralise une part croissante de la production de noix du Brésil à Acre.
On constate un développement comme dans le Minas Gerais avec le développement de coopérative et de micro-crédit avec des banques coopératives.
Cooperacre traite les noix localement et les commercialise sur les marchés nationaux et internationaux. Les bénéfices de l’année dernière ont atteint 30 millions de reais, une somme suffisante pour rémunérer les 269 employés et soutenir plus de 3 000 familles de la région.
L’usine de transformation la plus grande et la plus ancienne du Brésil, appartenant à Cooperacre, située juste à l’extérieur de la capitale, Rio Branco. Ici, les noix sont stockées, nettoyées, cassées, séchées et emballées. Les coquilles sont utilisées pour produire suffisamment de biocarburant pour alimenter plus des deux tiers de l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’usine.
Les familles de travailleurs collectent plus de 200 sacs de noix par an et reçoivent entre 30 et 80 reais par sac (la moyenne pour cette année est de 50 reais). Bien que cette quantité ne soit pas suffisante pour subvenir aux besoins de toute la famille, les noix du Brésil peuvent être cultivées avec du manioc, des bananes, des ananas et d’autres types d’arbres fruitiers. Cela offre une diversité et une augmentation de la production locale. Dans une colonie à l’extérieur de Rio Branco, plus de 200 familles collaborent avec Cooperacre pour transformer leurs cultures de cœurs de palmier, d’ananas et d’autres fruits.
Le rôle de la Banque mondiale et l’importance du capital social
Les financements accordés à Cooperacre ont bénéficié d’une contribution significative de divers projets multisectoriels de la Banque mondiale. Ces initiatives visent à promouvoir un développement rural intégré et durable, s’inscrivant dans une série d’investissements de la Banque mondiale destinés à soutenir des partenariats productifs à travers différentes régions du Brésil, comme je l’ai précédemment évoqué sur mon blog. Cependant, il convient de noter que tous les investissements ne produisent pas les résultats escomptés. Notamment, il reste un défi majeur de connecter les coopératives de producteurs aux grands marchés de consommation, ce qui permettrait de réduire leur dépendance aux subventions gouvernementales et de favoriser leur autonomisation pour investir dans l’équipement nécessaire afin de transformer leur État en un important marché de producteurs.
Bien que Cooperacre se démarque à Acre en réalisant des avancées pour accéder aux marchés national et international, le soutien aux coopératives de producteurs ruraux de l’État revêt une importance particulière pour une autre raison majeure : la vaste étendue de forêt amazonienne préservée occupant encore 87 % du territoire d’Acre. Cette réalité met en évidence l’importance de promouvoir des opportunités économiques favorisant des pratiques durables, contribuant ainsi à réduire les conflits entre la conservation environnementale et la croissance économique.
Les succès d’Acre dans ce domaine offrent des enseignements précieux sur la gestion durable des forêts tropicales humides. Acre a notamment été le premier État à bénéficier de paiements internationaux pour la préservation de sa forêt indigène dans le cadre du programme REDD. Malgré une diminution de la superficie forestière d’environ 90 000 hectares au cours des trois dernières années, Acre a réussi à enregistrer presque toutes ses propriétés conformément au Code forestier, permettant ainsi aux éleveurs de récupérer les zones dégradées par le reboisement et de promouvoir l’intégration de pratiques de gestion forestière dans les zones de protection de l’environnement.
Le soutien aux coopératives de producteurs ruraux s’accompagne également d’investissements municipaux dans les infrastructures et les services sociaux. Par exemple, grâce au Projet d’inclusion économique et sociale et de développement durable d’Acre (Proacre), des investissements prioritaires ont été réalisés dans l’eau et l’assainissement pour quatre communautés isolées, encourageant ainsi leur développement et favorisant l’accès aux soins de santé et à l’éducation.
Les réalisations d’Acre en matière d’éducation sont également notables, avec l’élimination de l’analphabétisme et des résultats de tests de fin d’études secondaires parmi les meilleurs de la région du Nord. En investissant dans une éducation de qualité, Acre pose les fondements pour accroître la valeur ajoutée de ses produits et améliorer durablement les revenus de sa population locale.
Ingrédients
- Les noix du Brésil à la pointe du développement durable en Amazonie
Préparation
Les noix du Brésil à la pointe du développement durable en Amazonie