L’igname, en raison de sa faible teneur en indice glycémique et de sa richesse en protéines, fibres, vitamines C et du complexe B, est un atout précieux pour la santé. Il apporte de multiples bienfaits, notamment pour avoir une bonne digestion, la régulation du cholestérol, la prévention des maladies cardiovasculaires, et même en tant que compagnon dans les démarches de perte de poids.

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Pour certaines femmes, l’igname est également associé à l’espoir d’accroître leur fertilité, car il renferme une hormone qui peut être convertie en DHEA, contribuant ainsi à la régulation des hormones féminines et à la stimulation de l’ovulation. Toutefois, il est crucial de noter que l’utilisation de l’igname à des fins de fertilité manque encore de preuves scientifiques solides, et il est fortement recommandé de consulter un gynécologue pour des conseils spécifiques sur la fertilité.

L’igname sauvage, quant à lui, est célèbre en phytothérapie en raison de ses propriétés anti-inflammatoires et antispasmodiques. Les anciennes civilisations telles que les Mayas et les Aztèques utilisaient Dioscorea mexicana, bien que sa teneur en diosgénine fût moindre que celle de Dioscorea villosa, pour soulager les douleurs menstruelles et ovariennes. De plus, l’igname sauvage présente une légère action anti-inflammatoire contre les rhumatismes, les tensions musculaires, les inflammations articulaires, ainsi qu’une qualité antispasmodique efficace pour traiter les troubles intestinaux tels que les coliques et les spasmes. Il s’est également révélé bénéfique pour soulager les contractions utérines lors de l’accouchement.

En ce qui concerne les troubles associés au vieillissement hormonal, notamment pendant la préménopause et la ménopause, l’igname agit comme un stimulant hormonal en favorisant :

1. L’augmentation des taux d’hormones surrénaliennes, notamment le cortisol et la DHEA.
2. La correction des irrégularités du cycle menstruel, notamment le syndrome prémenstruel, les règles douloureuses, les bouffées de chaleur et d’autres désagréments liés à la ménopause.

Bien que l’ingestion d’igname sauvage puisse entraîner une augmentation mesurable des taux de progestérone, d’œstrogène et de DHEA, l’appellation “DHEA végétale” est parfois utilisée de manière excessive et inappropriée, car elle ne reflète pas complètement la complexité de ses effets sur le corps. Il convient donc de faire preuve de prudence et de consulter un professionnel de la santé pour des conseils appropriés avant d’intégrer l’igname sauvage dans votre routine.