Visa de travail – Etudiant
Vivre au Brésil est une chose existante que tout le monde souhaite. Ici, vous allez découvrir le Visa de travail – Etudiant afin de tout savoir pour bien commencer l’aventure dans le pays continent. Découvrez notre article comment ouvrir un compte bancaire au Brésil.
Un Pays incroyable mais protectionniste
Pour démarrer une nouvelle vie au Brésil, vous devez soit avoir un visa travail voir étudiant si vous n’avez pas d’épouse brésilienne. Et il faut savoir que c’est très difficile à obtenir un visa travail et le visa étudiant n’est que pour une courte durée.
Le visa travail ou étudiant sont des visas provisoires, ils sont délivrés pour une période de 2 pour pour le premier avec un renouvellement de 1 fois, tandis que que le second c’est 1 an.
Ici, vous vous dites cela va être difficile de vivre au Brésil, c’est vrai, il faut savoir que même après avoir un visa, vous allez devoir vivre avec la préférence nationale et surtout le coût de la vie.
Le visa de Travail est demandé par l’entreprise Brésilienne ou une entité étrangère ayant une filiale au Brésil, auprès du Ministère du Travail et de l’immigration. Après acceptation du dossier, le bénéficiaire doit déposer un dossier auprès du consulat du Brésil à Paris accompagné du document délivré par les autorités Brésiliennes d’acceptation de visa. Mais pour tout vous dire, l’entreprise doit justifier son choix et surtout payer une taxe.
C’est pour cela qu’au Comptoir de Toamasina nous employons que des brésiliens pour nos missions. Notamment sur la vanille et l’açai en poudre.
CARTE DE TRAVAIL ou “carteira de trabalhos”
Si vous exercez une activité à titre personnel, vous n´avez pas besoin de carte de travail.
Si vous devez travailler pour une société, vous devez faire une demande.
Cette demande est à déposer à la Police Fédéral, au même endroit, que pour la carte d´identité (RNE)
Pour la demande, il faut présenter:
– votre Protocole ou carte d´identité définitive brésilienne
– 2 photographies 3x4cm, de face sur fond blanc
– la copie certifié de votre passeport et du visa apposé.
En principe il n´y a pas de frais pour obtenir la carte de travail (délivrance entre 1h et 8 jours, en fonction du nombre de demandes en cours)
Eh n’oubliez pas que vos revenus seront à déclarer auprès de la Receita Féderal chaque année.
Pour les salaries en activité découvrez les préavis en cas de licenciement
La Constitution Fédérale prévoit (article 7-XXI), que le préavis est au minimum de 30 jours. En l’absence de loi réglementant le délai de préavis, ce dernier correspond, dans la pratique, au minimum prévu par la Constitution.
La nouvelle loi (n 12.506/2011) qui est entrée en vigueur en octobre dernier, a pour objectif de réglementer ce délai de préavis dans l’esprit des termes de la Constitution Fédérale. Reste que les employés doivent respecter les règles établies par les conventions collectives, qui ne peuvent pas porter préjudice à l’employé.
Le calcul du préavis d’après la loi nouvelle loi d’octobre 2011
a) Si l’employé a travaillé dans l’entreprise pendant une période d’un an, le préavis sera de 30 jours.
b) Pour les employés ayant plus d’un an d’ancienneté, le délai est rallongé de 3 jours par année supplémentaire, dans un délai maximum de 60 jours.
c) Le délai maximum est de 90 jours pour 20 ans de service (3 jours par année de service supplémentaire). Ainsi, pour qu’un employé licencié sans juste cause ait droit aux 90 jours de préavis, il faut qu’il ait travaillé dans l’entreprise pendant au minimum 21 ans.
L’interprétation de la nouvelle loi créé une polémique
Reste à déterminer si, dans l’hypothèse d’une démission sans juste motif, l’employé est soumis dans les même termes aux délais de préavis fixés par la nouvelle loi, au risque de perdre son droit à indemnisation.
Dans le silence de la loi, le Secrétariat des Relations de Travail a élaboré un mémorandum à l’intention du Ministère du Travail et des entreprises, aux termes duquel les dispositions relatives aux nouveaux délais de préavis ne s’appliquent pas à l’employé en cas de démission sans juste cause.
Cela signifie (selon le point de vue du Secrétariat) que dans ce cas, l’employé n’est pas tenu de respecter le délai de 30 jours de préavis quelle que soit son ancienneté dans l’entreprise.
Cette interprétation signifie que la nouvelle loi ne s’appliquerait donc qu’à l’employeur dans le cas d’un licenciement sans juste cause. Et c’est dans ce cas qu’elle créé une polémique. Il ne s’agit là que d’une interprétation de la loi qui ne lie pas le juge.
Certains, comme la FIESP (Fédération des Industries de l’Etat de Sao Paulo) préconisent l’application obligatoire de la loi aux employés en cas de démission sans juste motif.
Dans l´attente d’une clarification sur ce point par le législateur, c’est vers la jurisprudence qu´il faudra se tourner pour obtenir des réponses