Maison ActualitésDestination Brésil Les Films Brésiliens

Les Films Brésiliens

Par Arnaud Sion
6 minutes lire

Les Films Brésiliens 

Le cinéma brésilien commence au 19éme siècle après l’invention de deux lyonnais les frères lumière. La projection du premier film a eu lieu en 1896 dans la capitale de l’époque Rio de Janeiro. Il faut encore attendre 1 an et 1897 pour voir la première salle de cinéma brésilien. Le premier film tourné au Brésil fût un film tourné par un Italien Alfonso Segreto, il faut savoir que les italiens sont le peuple le plus présent au Brésil avec les japonnais.

les films brésiliens

les films brésiliens

Le marché du cinéma brésilien est similaire à son économie. Il agit par cycle de déclin et d’expansion. On peut dire que le cinéma brésilien est cyclique, le cinéma était posé et chanté dans un premier temps dans les années 1910, ensuite le cinéma a adapté des œuvres littéraires.

En 1930 c’est l’emprise d’Hollywood sur le cinéma brésilien et commence à envahir de ses films.

1940, nous assistons à l’échec de l’industrialisation du cinéma brésilien.

1950 le Cinéma brésil devient le cinema novo, c’est un cinéma qui va être influencé par le courant néo-réaliste italien, il est créé pour arrêter l’avancement du cinéma hollywoodien.

1980 nous assistons à la seconde crise du cinéma brésilienne, du essentiellement au pouvoir d’achat de la population brésilienne qui ne peut plus aller dans les salles, suite à un choc au niveau de son économie. De plus une loi brésilienne oblige les salles de cinéma brésilien diffusent des films brésiliens, les propriétaires de salle refusent la loi et comme mesure de rétorsion diffuse des films à caractère pornographique.

La fin des années 1990 c’est le renouveau du cinéma brésilien, le cinéma va s’affirmer sur la scène internationale, c’est un empire qui a été crée par des immigrés italiens, Rede Globo, la télévision brésilien, qui crée son label Globo filmes en 1997 pour repositionner le cinéma brésilien sur le marché mondial.

Entre 1998 et 2003, la société s’implique de manière directement dans 24 productions et sa suprématie s’impose après 2003, ou elle n’engrange pas loin de 90% des recettes du cinéma brésilien.

Début 2000, un film touche un large public au Brésil et dans le monde la Cité de Dieu (Cidade de Deus) , le film réalisé par Fernando Meirelles a reçu de nombreux prix internationnaux ainsi que 4 nominations aux oscars et a été élu parmis les 100 meilleurs films de tous les temps par le grand magazine Time. Dans ces films et de manière générale, nous voyons la critique sociale et politique. On retrouve ses critiques dans “Central do Brasil” le meilleur film brésilien jamais réalisé qui a obtenu l’Ours d’or à Berlin et pour son interprète principale Fernanda Montenegro, le prix de le meilleur artiste. Le film remporta les plus grandes récompense dans le monde sauf, le césar.

Le film raconte l’histoire de Josué, un jeune garçon d’une dizaine d’années, dont le père a disparu comme dans beaucoup de famille brésilienne et la mère est victime d’une accident de la circulation devant la gare Central do Brasil. Dora une institutrice à la retraire qui arrondit ses fins de mois en écrivant des lettres, dans le hall de la gare centrale pour ses brésiliens qui ne savent pas écrire. Elle prend l’enfant en pitié et l’arrache des trafiquants d’organes à qui elle-même l’avait vendu. Pour échapper aux représailles, elle fuit et part avec l’enfant, pour l’aider à retrouver son père dans l’aride région du Sertao, dans le Nordeste d’ou il est d’originaire. Au cours du voyage nous traversons des paysages extraordinaire, nous découvrons les deux personnages qui se découvrent. Le film met en scène certains aspects d’une sombre réalité de la vie sociale brésilienne, analphabétisme, enfants abandonnés, banditisme, trafic d’organes et la violence. En revanche l’image du Sertao est très différent des films du cinéma Novo. La côté de terre aride est gommé au profit d’une terre avec une immense beauté avec des paysages immenses.

 

Les films brésiliens qu’on peut voir (une petite sélection) :

 

 Terre Lointaine, la meilleur traduction serait peut-être Terre étrangère  (Terra Estrangeira)

Le cinéma brésilien doit s’expatrier pour survivre, Walter Salles le fait vivre dans un film, racontant la solitude vécue par les immigrants. Il raconte l’histoire de Paco, qui veut connaitre la terre de sa mère et traumatisé par la crise économique dans son pays. Il va tenter sa chance à l’étranger et croit qui va faire fortune à l’étranger en travaillant pour un contrebandier. Le voilà à Lisbonne, avec un violon dans sa boite, bourrée de diamant. Miguel le contact au Portugal est mort, il est assassiné. Paco va fuir vers l’Espagne voisine, avec dans ses bras une autre exilée, tout aussi paumée que lui, Alex.

La scène finale est la plus émouvante du film.

 Centralo do Brasil ( Walter Salles, 1998)

Certainement le meilleur film de l’histoire du Brésil qui marque la renaissance du film brésilien et nous fait partir dans les endroits les plus reculés du pays.

 Cidade de Deus (Fernando Meirelles, 2002)

Le film raconte un gamin brésilien sans-le-sous qui cherche à devenir photographe, il va se faire engager par un journal est raconter la vie dans une favela.

– Une famille brésilienne ( Walter Salles, 2008)

Le film est disponible en entier sur la chaine dailymotion de LCP, un film qui décrit très bien la société brésilienne. Football, religion, pauvreté, criminalité et rêve de s’en sortir. La dernière image du film, c’est l’expression de cette jeunesse plein de culot qui fait bouger le pays. Contrairement à notre vieille Europe, au Brésil, l’avenir ne semble pas tout à fait fermé.

Il y a un très bon débat après le film.

– Rio 174 ( Bruno Barreto,2008)

Le film montre la face la plus sombre de Rio de Janeiro, un enfant vivant dans une favela carioca, qui assiste à la mort de sa mère propriétaire d’un petit snack. Vous allez suivre l’histoire de cet enfant.

– Waste Land (Lucy walker, 2010)

Pendant 3 ans la réalisatrice va suivre l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, ou il vit à Jardim Gramacho, une banlieue de Rio de Janeiro. L’artiste va photographier les ramasseurs de déchets recyclables et faire créer aux ramasseurs de déchets recyclables une oeuvre d’art.

– Tropa de Elite 1 et 2 ( José Padilha, 2010)

Tropa de Elite est certaine le film le plus connu en Europe et dans le monde avec la création à Rio de Janeiro d’une police spéciale, la BOPE. Elle a été crée pour contrer les trafiquants de drogue et policier corrompu. Elle va là ou la Police ne va pas. Un film d’une très grande violence.

– Casa Grande (Felipe Barbosa, 2014)

Le film raconte l’histoire d’un enfant de l’élite bourgeoise de Rio de Janeiro. tandis que ses parent vont lutter pour cacher leur banqueroute prochaine, nous allons voir un enfant qui va découvrir peu à peu le vrai visage de sa famille et de sa ville.

 

Vous aimerez peut-être aussi

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Le monde du rhum

Arnaud Sion créateur du Comptoir de Toamasina dans une plantation de Guarana

Arnaud Sion

Le créateur du Comptoir de Toamasina vous partage ses voyages à travers le monde, des recettes et des astuces dans sa vie de papa entrepreneur.

Vanille pleei Portères

La boutique

Le Comptoir de Toamasina est le spécialiste français dans la sélection de vanille et saveurs du monde.

Nos articles sur la vanille

@2024 Tous droits réservés. Conçu et développé par Wayapi.

 
-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00