La dégustation du rhum, est essentielle, il est un spiritueux essentielle pour la préparation de cocktail immortelle telles que le Daiquiri et le Mojito, le rhum offre également de grandes expériences lorsqu’il est dégusté seul.

Avec des centaines de variétés non seulement à Cuba, mais aussi dans d’autres pays des Caraïbes, il existe une vaste gamme de combinaisons qui peuvent faire d’une dégustation un véritable voyage à travers les saveurs de la région.

Fabriqué à partir de mélasse de canne à sucre, un sous-produit sucré et visqueux du raffinage du sucre, ses techniques de culture et de vieillissement de cet alcool éveillent les sens non seulement des experts en cocktail, mais aussi de ceux qui entrent dans le monde du rhum.

Alors ne négligez pas d’offrir une expérience guidée comme celle-ci aux clients de votre bar.

Il est important de souligner que chaque type de rhum a des caractéristiques différentes la production, des saveurs et d’arômes, ce qui enrichira l’expérience de dégustation.

Les Cubains, par exemple, sont volontairement plus secs parce qu’ils sont des associations naturelles de cigares.

Les bonbons d’autres types de rhum, avec de lourdes notes de caramel, ne servent pas le même but, car ils penchent vers le goût typique de la fumée.

Le bon verre et la bonne mesure quand on va servir un rhum

L’utilisation du bon verre lors de la dégustation de rhum fait toute la différence dans l’analyse des propriétés importantes du rhum telles que la couleur, l’arôme et la saveur.

Comme pour la dégustation de whisky, le verre doit être transparent, sans impressions ni détails pour permettre une meilleure vue de la boisson.

En ce qui concerne la forme, les plus appropriés sont les verres Low tulip et Glencairn, également utilisés dans le whisky.

Idéalement, l’ouverture du verre est étroite pour concentrer les propriétés du rhum et les diriger au moment de la dégustation.

Pour passer à la dégustation, il n’est pas nécessaire de mettre de grandes quantités de rhum à l’intérieur des verres.

Un peu moins d’une dose suffit pour que les participants puissent extraire les propriétés essentielles de la boisson.

Découvrez les cinq étapes de la dégustation de rhum ci-dessous:

1 – La Préparation de la dégustation du rhum

Avant de commencer, recherchez un endroit calme avec un bon éclairage naturel et une température agréable. La dégustation doit être, avant tout, un moment de plaisir pour les cinq sens. Évitez donc les endroits inconfortables, sombres, chauds ou avec des mauvaises odeurs. Ils entraveront certainement le processus de découverte des goûts et des arômes de la boisson.

Séparez un verre pour chaque type de rhum qui sera dégusté pour chaque participant, un verre d’eau et un panier de pains. La nourriture sera importante pour nettoyer le palais entre un rhum et un autre.

Avant de commencer, il est également important de réguler le pH de la bouche des participants. Une gorgée de vodka, par exemple, peut réguler le goût de sorte que le premier rhum n’est pas aussi brûlé que si la bouche avait le pH de l’eau. « L’arôme n’influencera pas et les papilles pourront mieux identifier les saveurs ainsi que les arômes pour le nez », explique le chef Arnaud d’Apogée Bar

2 – Apparence lors de la dégustation du rhum

C’est le moment où vous évaluerez non seulement la couleur, mais aussi la luminosité et la viscosité du rhum. Pour ce faire, soulevez légèrement le verre et recherchez le meilleur angle pour analyser la couleur de la boisson.

Plusieurs facteurs influencent l’apparition du distillat. Plus il est foncé, plus ce rhum interagit avec le bois et le résidu de la boisson qui a vieilli en fût avant de recevoir le rhum.

Un bois plus récent transmet au rhum une couleur dorée plus vive, en moins de temps. Le bois plus âgé, de l’autre, transmet un ton plus tiré au brun. Cette couleur peut également varier en fonction du temps de maturation. Plus le temps de vieillissement est clair, plus le temps de vieillissement est long. Plus il était intense, plus il restait longtemps en contact avec le bois.

La tonalité du rhum varie également en fonction du type de bois utilisé dans la fabrication du fût. Un autre facteur qui influence sa tonalité est le niveau de carbonisation effectué dans le fût avant de recevoir la boisson. Chaque fût est « grillé » avec une torche à l’intérieur, de sorte que le bois est carbonisé et libère des sucres, un processus qui, en plus d’interférer en apparence, sera également fondamental dans l’arôme et la saveur du rhum.

Pour observer sa viscosité, inclinez le verre sur le côté et maintenez-le fermement. Vous verrez les « larmes » de la boisson descendre à travers le verre. Plus le rhum est lent et lourd, plus le rhum sera gras et vieilli.

3 – Les arôme du rhum lors de la dégustation

Comme dans la dégustation de whisky, cette étape est très importante pour connaître les caractéristiques du rhum servi.

Pour commencer, nettoyez votre palais et buvez de l’eau. En plus d’éliminer le goût résiduel d’autres preuves, il aide à rafraîchir les papilles gustatives.

Contrairement à ce qui est courant dans une dégustation de vin, il ne faut pas remuer le rhum à l’intérieur du verre pour sentir ses arômes. En effet, la libération de molécules d’alcool cacherait les autres notes de la boisson.

Approchez-vous lentement du bord du verre par le nez pour ressentir les premières odeurs et explorer les réactions qu’elles provoquent, y compris évoquer votre mémoire sensorielle, sans former de concepts préalables. Quelles odeurs ressentez-vous? Chocolat? Bois? Mer? Vanille? Herbe? Caramel?

Répétez cette étape plus souvent pour découvrir d’autres arômes qui n’ont pas été identifiés dans les précédentes.

4 – Goût du rhum

Après avoir senti les arômes du rhum, il est temps de le déguster. Pour commencer, prenez une gorgée de la boisson et laissez-le reposer dans la bouche, jusqu’à ce qu’une sensation de picotement soit provoquée dans la langue. Vous devez ensuite avaler la boisson.

Ensuite, prenez une autre petite gorgée et faites-la passer par tout l’intérieur de votre bouche. Fermez les yeux et permettez-vous de voyager à travers les sensations causées par la boisson.

Chaque participant à la dégustation vivra une expérience différente car il associera les différentes saveurs et arômes de la boisson à son répertoire personnel.

5 – Notes de finale lors de la dégustation du rhum

La cinquième et dernière étape de la dégustation de rhum est l’analyse des notes finales de la boisson.

C’est-à-dire ce qui vient après le goût, la saveur qui reste dans la bouche après l’ingestion. C

e sentiment s’appelle le rétrogoût.

Pour sentir ces notes, mettez une petite gorgée dans votre bouche et avalez-la tout de suite.

C’est la meilleure façon de ressentir le goût résiduel de la boisson et sa finition. La durée de l’arrière-goût doit également être évaluée: est-il court, disparaissant juste après la gorgée, ou est-il persistant, prenant le temps de disparaître dans la bouche après l’avalement? Quelles saveurs ressentez-vous? Douceur, picância, salinité, amertume, citricité, umami? Des fruits ? Bois? Tanins (identifiés par la sensation de verrouillage de la mâchoire)? Quelles sont les sensations ? Salivation, satiété, faim, amortissement de la langue?

Lorsque vous buvez tout le contenu du verre, balancez-la jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de traces de la boisson et placez-la à l’envers sur la table. Après une minute, soulevez la tasse et sentez les arômes de rhum sans l’interférence de l’alcool, dérivé du processus de vieillissement naturel de la boisson.